Indochine est de retour, avec un 14e album. Ainsi, “Babel Babel” est particulièrement engagé, puisqu’il évoque l’Ukraine ou le sort des femmes iraniennes.Toutefois, Nikola Sirkis, le leader du groupe, préfère évoquer un projet “plein d’espoir”. Il explique :
“Ce que je me dis quand tout va mal, c’est : ‘En route vers le futur’. Ça aurait d’ailleurs pu être le titre de l’album”.
Oli de Sat ajoute à ce propos :
“Optimiste, je ne sais pas, mais il ne faut pas perdre espoir, ne pas se laisser envahir par la noirceur que veulent nous imposer la télé et les radios. On devrait avoir un quota de bonnes nouvelles par jour”.
En outre, ce disque est un mélange des genres. Au cours de l’année 2025, il sera défendu lors d’un “Arena Tour”, une grande tournée des Zénith. En attendant, “Babel Babel” bat de véritables records. Sans surprise, le disque démarre directement numéro un des ventes en France. En une semaine, l’album s’est écoulé à 55 404 exemplaires. Par conséquent, Indochine vient de signer le deuxième meilleur démarrage de l’année, juste derrière Les Enfoirés. Ce chiffre est particulièrement solide, face à l’effondrement des ventes de disques au fil du temps. Indochine traverse donc le temps avec brio, marquant une forme d’intemporalité.
À la première place du Top Albums de la semaine, « Babel Babel » d’Indochine avec 55 404 équivalents ventes 👏 pic.twitter.com/p3abYaWD5O
— Le SNEP (@snep) September 13, 2024
Indochine aime être proche de son public
Alors que la mise en vente des places de la nouvelle tournée d’Indochine commence ce samedi 14 septembre 2024, Nicola Sirkis a tenu à s’exprimer au sujet de leur prix. En effet, celui-ci oscille entre 55 et 75 euros, ce qui est très rare pour des stars de cette trempe. Il est vrai que le groupe a toujours tenu à rester proche de ses fans. Et cela passe par le fait de leur permettre d’accéder à ses concerts, grâce à la mise en place d’un tarif abordable. Lors d’une interview accordée à RTBF, Nicolas Sirkis a évoqué le sujet : “On impose notre prix des places”. Il continue :
“Quand on est artiste, il ne faut pas laisser tout dans les mains de son producteur de concert. Il faut être au courant de tout”.
L’artiste s’indigne d’ailleurs d’une telle situation :
“On a cette chance d’avoir un public derrière nous et d’avoir ce pouvoir-là. Il ne se passera jamais avec Indochine des ‘carré or’ ou des choses comme ça. Parce que ça on le refuse. On est détesté, surtout moi, de beaucoup de producteurs de spectacles, parce qu’on n’est pas là pour gagner de l’argent”.
Il ajoute :
“Je suis sidéré que, malheureusement, les places VIP [soient] celles qui partent le plus vite. On est dans le capitalisme à outrance, il faut l’accepter, mais nous, on a le pouvoir de le refuser de temps en temps”.
Une belle preuve d’amour de la part d’Indochine pour son public !