Michel Sardou regrette : "J'ai souvent été combattu"

Certains de ses textes n'ont pas été compris.

Michel Sardou s'est expliqué dans Paris Match sur les polémiques autour de certaines de ses chansons. Il regrette que les paroles de ses titres n'aient pas été comprises. L'interprète des " Lacs du Connemara" déclare : "Il y a des chansons qui n'ont pas plu aux féministes. J'étais caricaturé en mec de droite". Tandis qu'aujourd'hui, il est "presque comme un sage, parfois même un visionnaire" selon lui. Il explique : 

"J'ai souvent été combattu, mais j'ai toujours été sincère. Cela a commencé dès le début, en 1967, avec 'Les Ricains'. On m'a traité de fasciste parce que je rappelais simplement aux gens que, sans les Américains en 1944, on serait dans la merde."

Le chanteur de 75 ans reproche au public de ne pas avoir cherché à comprendre le texte. Dans "Les villes de grande solitude" :

"Je raconte l'histoire d'un taré qui dit : 'J'ai envie de violer des femmes'. Du coup, on a dit : Sardou viole les femmes ! En réalité, ceux qui me critiquaient n'écoutaient pas."

Cependant, il se satisfait de l'avoir écrite "bien avant les problèmes dans les banlieues". En effet, l'artiste a "toujours été en avance sur son temps" selon ses propos. Il prend l'exemple de son titre "Le privilège" qui aborde le sujet des "jeunes homosexuels" "bien avant le mariage pour tous" : 

"J'étais pour le mariage pour tous et j'ai toujours trouvé ça normal. Dans les manifs, j'ai même vu des pancartes sur lesquelles il était écrit 'Même Sardou est pour'."

La comédie musicale "Je vais t'aimer" qui reprend ses plus grands tubes est à Paris en juin 2022 avant de prendre la route de Nancy, Reims et Aix-en-Provence.