Tout sourit à Amel Bent ! La chanteuse, révélée grâce à l'émission "Nouvelle Star", sera d'ailleurs l'héroïne d'un téléfilm sur France 2 intitulé "Les Sandales blanches", le 25 janvier prochain. L'occasion d'expérimenter un nouvel art. Et si aujourd'hui la coach de The Voice est épanouie, cela n'a pas toujours été le cas. Auprès de nos confrères de Télé 7 Jours, paru hier, celle qui assume désormais son corps, est revenue sur ses débuts. Une période difficile durant laquelle la jeune femme a connu la précarité. Accrochée à son rêve, elle n'a pourtant jamais rien lâché. Une détermination qu'elle partage avec son personnage la cantatrice Malika Bellaribi, surnommée "La diva des Banlieues" : "J'avais ça en moi à mes débuts. Je courais les castings car, pour moi, c'était une question de survie. Comme Malika, j'ai dû affronter la barrière sociale, la pauvreté... Quand tu n'as pas d'argent, c'est compliqué de se lancer. Pour me rendre à mes castings, et notamment celui de Nouvelle Star sur M6, j'ai pris un train sans billet. J'ai également dormi dehors", raconte-t-elle
Chanter a donc été un moyen pour l'interprète de "Jusqu'au bout" de "sortir de la misère", comme elle le confie elle-même. Un choix de vie pas forcément compris par ses proches, qui n'envisageaient pas que leur fille puisse faire de sa passion un métier : "J'avais commencé à faire des castings à l'âge de 12 ans. Et l'année du bac - je faisais un bac scientifique -, il y avait le casting de Nouvelle Star. Ma mère n'était pas du tout d'accord, elle m'a embrouillée et c'était vraiment, vraiment, le dernier casting. J'y suis allée en mode : 'Allez, c'est le dernier. A tous les coups on va me dire 'non', comme depuis huit ou six ans", déclarait-elle à Konbini en août dernier.
Héloïse Vers.