Jean-Jacques Goldman, bien connu pour sa discrétion légendaire, reste aujourd’hui encore la personnalité préférée des Français. Éloigné des projecteurs, le célèbre auteur-compositeur cultive une vie loin de la scène et de la médiatisation. Malgré quelques rumeurs régulières évoquant un possible retour en studio, que ce soit avec Céline Dion ou autour d’un documentaire sur les Enfoirés, le père de Michael Goldman préfère savourer ses moments en famille.
Mais ce que beaucoup ignorent, c’est que l’artiste à l’ombre des projecteurs a signé des titres pour une multitude d’interprètes. C’est notamment le cas de Marc Lavoine. Sur le cinquième album du chanteur, intitulé "Faux Rêveur", sorti en 1993, on retrouve trois titres écrits par Jean-Jacques Goldman : "Tu me suffiras", "L’aventure humaine" et "Ici-bas".
Cependant, un détail intrigue. Si l’on scrute les crédits de l’album, le nom de Goldman n’apparaît nulle part. Et pour cause : l’artiste a choisi d’écrire sous un pseudonyme anonyme. Il a ainsi signé ces morceaux sous le nom de O. Menor, une appellation à double sens. Prononcé "Homme en or", ce nom fait directement écho à "Goldman" (soit "homme en or" en traduction littérale).
Mais pourquoi un tel mystère ? Pourquoi ne pas assumer ouvertement cette collaboration ? La réponse, comme souvent avec Jean-Jacques Goldman, réside dans sa volonté de discrétion. À l’époque, il souhaitait que toute la lumière soit mise sur Marc Lavoine, et non sur leur collaboration artistique.
"C’était destiné à prévoir la paresse des médias. Ça permettait de gagner deux-trois mois pour qu'ils puissent parler globalement de l'album et pas spécialement de cette association", expliquait-il en 1997 dans une interview accordée à RFM.
Une démarche fidèle à l’homme qu’il est : modeste, généreux et toujours plus préoccupé par le succès des autres que par le sien. Une nouvelle preuve, s’il en fallait, que Jean-Jacques Goldman est bel et bien un homme en or.
