Indochine : Dominique Nicolas vide son sac

L'ancien membre du groupe avait des choses à dire et s'en prend à Nicola Sirkis.

Le Central Tour d'Indochine est un immense succès. Le spectacle commémorant les 40 ans du groupe réunit toujours plus de monde, battant notamment le record de fréquentation du Stade de France mais aussi du Groupama Stadium à Lyon. Les fans y vont en famille, le concert est tellement incroyable qu'il sera carrément diffusé au cinéma ! Mais la critique guette parmi les louanges. Dominique Nicolas, ancien guitariste et membre fondateur d'Indochine, déplore que les "anciens" dont lui n'aient pas invité à participer à la fête dans un long message posté sur Facebook alors qu'il avait, logiquement, fait acte de candidature pour être présent et fêter l'anniversaire de "son" groupe.

"Pas invité, pas venu. Malgré les annonces de Nicola dans les médias "Il peut même nous rejoindre sur la prochaine tournée". J'ai donc envoyé un message à Nicola pour clarifier cette invitation au "Central Tour". Sa réponse : "Il pensait que je ne souhaitais rien faire pour Indochine ! On en est donc resté là de par son manque d'ouverture à ma démarche positive. Je trouve dommage pour vous les gens qui auraient vraisemblablement apprécié ma participation. Les co-fondateurs du groupe réunis après plus de 25 ans, auraient rajouté au caractère exceptionnel des 40 ans."

Il souhaite que "sa présence de coeur" puisse quand même vibrer à travers les tubes du groupe qu'il a écrit ou composé comme "L'aventurier", "3 nuits par semaine", "3e sexe", "Les Tzars", etc.

Il charge Nicola Sirkis

Mais il avait d'autres griefs à formuler quant à l'écriture de la biographie officielle des 40 ans du groupe Indochine. Il précise et attaque :

"Je reconnais avoir reçu une demande de la part de Raphaëlle Dorangean à laquelle je n'ai pas répondu favorablement. Dans sa présentation, elle a évoqué une collaboration pour l'écriture du livre avec Nicola, ses recherches ayant majoritairement pour sources les archives et la mémoire de ce dernier, les liens de "subordination" et de fan à ses côtés, ne m'ont pas convaincu de sa partialité journalistique. De par ma nature précise voire perfectionniste, le livre aurait mis en évidence certains points divergents voire contradictoires qui n'auraient pas servi l'image "re-visitée" de Nicola au fil des années. A la lecture de ce dernier ouvrage, en ma qualité de co-fondateur et compositeur pour la période de 81 à 95, je découvre un roman de fiction, toujours plus éloigné de l'aventure Indochine, riche et tumultueuse, où la production d'archives sert à la mise en scène d'un scénario réécrit."