Si vous avez suivi les actualités ces derniers jours, vous êtes certainement au courant qu'un nouveau conflit a éclaté et oppose la Russie à l'Ukraine, actuellement sous les bombardements. Un conflit qui succède à celui de 2014, qui n'avait été que partiellement réglé. De nombreux organismes internationaux, concours, compétitions sportives, ont donc commencé à prendre des sanctions contre la Russie, pays agresseur dans ce conflit. Alors que la finale de Ligue des Champions 2022 a été déplacée de Saint-Petersbourg à Paris, c'est cette fois l'Eurovision qui durcit le ton.
Les organisateurs du concours ont donc finalement décidé que la Russie ne pourrait pas participer à l'édition 2022 de l'Eurovision, ce grand show musical européen qui réunit chaque année des dizaines de millions de spectateurs. La Russie est donc "complètement exclue de tout l'évènement", a annoncé un porte-parole à l'AFP, en ajoutant : "nous restons déterminés à protéger les valeurs d'un concours culturel qui favorise les échanges internationaux et la compréhension mutuelle, rassemble les publics, célèbre la diversité à travers la musique et unit toute l'Europe sur une même scène de spectacle".
On comprend bien, évidemment, que cette guerre est à l'opposé des valeurs véhiculées par l'Eurovision. La Russie avait remporté le concours en 2008, et ne fera donc pas partie de l'édition 2022 qui aura lieu à Turin. Selon l'UER (union européenne de radio-télévision), tous les membres du comité ont été concertés avant de prendre cette décision, qui est assez lourde symboliquement : on exclut des artistes qui n'ont peut-être rien à voir avec la politique guerrière et agressive de leur président. Mais il est également impossible de laisser faire l'état Russe faire ce qui lui plaît sans conséquences. Un dilemme compliqué...