On a l'habitude de voir et d'entendre Enrico Macias chez nous, et bien souvent ses interviews sont l'occasion d'avoir droit à tout un tas d'anecdotes plus fantastiques les unes que les autres. Il y a quelques jours on apprenait par exemple que Ben Laden était fan de lui, lors de son passage dans l'émission de Guillaume Pley. Cette semaine, la nouvelle est en revanche moins drôle : on apprend que le chanteur a été interdit de concert en Turquie, à cause de tout un tas de raisons en lien avec Israël. Forcément, la nouvelle a fait réagir l'artiste, qui s'en est notamment pris à Emmanuel Macron.
Enrico Macias était donc de passage au micro de Marc-Olivier Fogiel et de Thomas Sotto sur RTL, et l'interview a rapidement abordé le sujet du boycott dont est victime le chanteur en Turquie. Un boycott visiblement motivé par des appels à la manifestation contre l'artiste, connu pour ses positions pro-israéliennes, et forcément, tout ça touche beaucoup l'interprète de "Adieu mon pays". Il qualifie même cette interdiction "d'entrave à la liberté du travail", et rappelle que la Turquie était l'un des tous premiers pays où il a chanté lorsqu'il a commencé à connaître la célébrité.
Enrico Macias affirme également qu'il n'a aucune haine envers le public sur place ni envers les Turcs en général, mais est certain que cette interdiction du gouvernement turc a été motivée par ses positions politiques :
Je défends mon propre peuple. Je suis pro-israélien, oui c'est vrai, mais je ne suis pas pro-gouvernemental.
Enrico Macias explique ensuite qu'il a toujours eu des liens très forts avec le public turc, et la discussion dérive rapidement sur le 7 octobre et la manière dont les choses ont changé à partir de ce jour-là.
Ce qui m'arrive en ce moment, ça n'était jamais arrivé avant le 7 octobre. Donc c'est le 7 octobre qui a déclenché tout ça. On en tous des otages de la question de la Palestine, on ne sait plus quoi faire.
Le chanteur termine ensuite son intervention en expliquant qu'il avait toujours voulu et chanté la paix, et interpelle également Emmanuel Macron au sujet de sa décision de reconnaître un état palestinien, en lui demandant de quoi il se mêle, en gros. Pas sûr que cette intervention d'Enrico Macias sur les antennes de RTL reste dans l'Histoire, et ça ne fera probablement pas beaucoup bouger les choses, mais le chanteur a au moins le mérite d'être franc sur ce qu'il pense d e ce sujet brûlant, qui lui a d'ailleurs valu d'être pris pour cible plus ou moins violemment, probablement poru ces raisons.
