Florent Pagny a reconnu que la récidive de son cancer était en partie de sa faute, qu'il n'avait pas forcément suivi son premier traitement et peut-être pas fait tout ce qu'il fallait pour se débarrasser de la maladie. Un de ses proches, Michel Jankielewicz, producteur et réalisateur du documentaire consacré à l'interprète de "Ma liberté de penser", "Florent Pagny, le Phénix" qui sera diffusé sur TF1 ce vendredi 1er septembre à 23h40, est revenu sur cet aspect dans les colonnes de Télé-Loisirs.
"Après avoir travaillé de manière aussi intense cette année, sa priorité maintenant, c'est de prendre soin de lui, de se soigner. Peut-être est-il temps que je me fasse un peu oublier', doit-il aussi se dire. Apprendre à vivre en famille, à se soigner. Je pense qu'il va lever le pied. Maintenant, Florent, il est du genre à vous dire une chose aujourd'hui et à avoir, demain, une autre idée. D'autant qu'en Argentine, Florent n'est pas inactif, il est aussi fermier et ne fait rien à moitié (...) Florent est également très positif. Au bout de six mois de traitement, il était sûr d'être guéri. Il ne souffrait pas, il allait bien. Ne fumant plus et la chimio s'avère fatigante, il a stoppé le traitement. Eh bien non... Il n'était pas guéri ! Il faut être vigilant... Et Florent a compris, maintenant, que ça prendrait du temps."
En mars 2023, quand il a appris la récidive de son cancer, Florent Pagny témoignait ainsi :
"Peut-être que si j’avais été en France, je n’aurais pas ce ganglion qui apparaît comme ça, et si j’avais suivi le programme prévu, peut-être… C’est un peu de ma faute. Les nouveaux examens démontrent que cela disparaît. Maintenant, je ne lâche plus mon traitement. Aujourd’hui, je fais profil bas, j’arrête de fanfaronner parce ça vient ça part, je me la fais cool."
"Tant que je ne suis pas mort, c'est la bonne voie ! Mais je vais quand même dans une clinique toutes les trois semaines, pour me mettre du jus, et contrôler régulièrement pour être sûr que ça ne revient pas... puisque c'est déjà revenu une fois. [Aujourd'hui] Ça va... De toute façon, j'en suis nulle part, parce qu'on ne sait jamais quand ça s'arrête. On m'annonce entre cinq et dix années de traitement avant de pouvoir dire que le risque de rechute est loin."