La vie d'artiste n'est pas toujours facile et ça Florent Pagny l'a appris malgré lui. Invité par Elodie Suigo pour son émission "Le Monde d'Elodie", le chanteur s'est confié au micro de France Info. Dans cette série de podcasts, la journaliste l'a interrogé sur les titres les plus marquants de sa carrière comme "Savoir aimer" (1997), "Ma liberté de penser" (2003), "Là où je t'emmènerai" (2006) ou encore "Et un jour une femme" (2000).
Dans cette interview, l'ancien coach de "The Voice" a expliqué ce qui a inspiré son titre emblématique "Ma liberté de penser". En effet, cette chanson évoque avec humour et ironie le moment où Florent Pagny s'est fait saisir la totalité de ses biens par l'Etat. A cette époque, l'administration fiscale lui reprochait de ne pas avoir déclaré l'intégralité de ses revenus durant les années 1990. Le chanteur en a donc profité pour expliquer comment grâce à cette chanson il a pu relativiser cette situation pour le moins délicate...
"Ça a pesé beaucoup plus lourd une fois qu'elle est sortie. Le procès est arrivé après, c'était là où c'était plus l'enfer. Quand la chanson est sortie, elle me donnait un peu d'ironie sur la situation, parce qu'elle est liée juste à une action, l'affaire n'était pas réglée et il y a eu une saisie de mes meubles chez moi, ça fait un drôle d'effet quand on t'annonce qu'il y a eu des camions qui sont arrivés et qu'on t'a vidé ta maison."
Au début, la chanson a été très bien reçue par le grand public, mais par la suite, l'interprète de "Et un jour une femme" a été la cible de nombreuses critiques.
"Si au début cette chanson a plu, elle m'a ensuite créé pas mal d'emm*rdes. Je suis devenu le type qui ne payait pas ses impôts. C'était n'importe quoi ! Les gens ont fait une fixette là-dessus, dans la rue on me lançait : 'Va payer tes impôts !' Je n'ai jamais osé répondre : 'Payes-en comme j'en paye, on en reparlera coco !' mais j'aurais dû".
Finalement, et bien heureusement, cette situation a pu être réglé grâce à son ami Pascal Obispo qui lui a apporté sa précieuse aide.
"Là tu fais : 'Bon, Pascal, tu peux me rendre un service ? Tu peux aller à la vente racheter mes meubles parce qu'il m'est arrivé un truc, j'ai pas l'argent pour les reprendre, mais on me les a saisis et je préfèrerais qu'ils reviennent chez moi'. C'est un peu ce que j'ai eu la chance de faire et je le remercie, mais ça a inspiré 'Ma Liberté de penser', c'est comme ça que je l'ai remboursé"
Depuis sa sortie, cette chanson est devenue un véritable tube. En effet, à chaque concert, les fans de Florent Pagny attendent avec impatience que ce dernier scande les premiers mots de "Ma liberté de penser".