Nolwenn Leroy : ses relations compliquées avec ses parents

Cela a pourtant peut-être forgé son caractère.

Au gré des interviews qu'elle donne dans le cadre de la promotion de son album "La cavale" sorti ce vendredi 12 novembre, Nolwenn Leroy se laisse au jeu des confidences d'ordre privé. Si elle semble ravie de parler de son fils Marin à qui elle a d'ailleurs dédiée une chanson de son album, elle n'a pas hésité non plus à revenir sur son histoire d'amour avec le tennisman Arnaud Clément ou à parler de ses relations pas toujours évidentes avec ses parents. Au final, on a l'impression de mieux la connaître et de mieux comprendre certaines caractéristiques que l'on retrouve dans sa musique.

Par exemple, dans les colonnes de Paris-Match, la chanteuse explique que sa mère n'a pas du tout été sa première fan, bien au contraire.

"Ma maman n’a jamais été fan de moi. Ça m’a permis de garder les pieds sur terre. C’est une Auvergnate, ce sont des taiseux. Chez nous on ne s’emballe pas."

Dans Gala, elle a aussi expliqué que la situation avec son père n'est pas forcément des plus simples non plus puisqu'elle ne lui parle plus. Le divorce de ses parents et surtout le départ de son père du foyer ayant ouvert une blessure vivace qui a clairement du mal à se refermer.

"Devenir maman à mon tour m'a permis de mieux comprendre ma mère, ses inquiétudes, ses angoisses. On devient plus cool avec ses propres parents. La maternité n'a rien changé à mon schéma familial."

Comprenez, elle n'a pas pardonné à son père... Même si en 2017, elle reconnaissait sur Europe 1 que le choc de la séparation de ses parents lui avait donné la force de "de résister, de ne pas me laisser abattre, de rebondir, si je n’avais pas eu ce chemin de vie aussi",

"S’il n’était pas parti, est-ce que j’aurais eu ce destin-là ? Je ne sais pas. Est-ce que j’aurais fait autant de musique, est-ce que je me serais raccrochée à la musique comme je me suis raccrochée à la musique ? C’était aussi un exutoire, une façon d’apaiser mes peines. Je me suis complètement lancée là-dedans. C’est à ce moment-là que j’ai vraiment pris conscience de ma voix."