Votre ville : CLERMONT FERRAND | Changer de ville

Amir : Il réagit pour la première fois sur son boycott et s'inquiète pour ses enfants "Il a fallu que j’invente une histoire sur des gens qui n’aiment pas trop comment papa chante"

Amir : Il réagit pour la première fois sur son boycott et s'inquiète pour ses enfants "Il a fallu que j’invente une histoire sur des gens qui n’aiment pas trop comment papa chante"

Le chanteur fait tout pour protéger ses petits !

L’été dernier a été particulièrement compliqué pour Amir. Malgré ses efforts pour continuer à faire plaisir à ses fans français, l’artiste a dû affronter une vague de polémiques, souvent liées au contexte politique et notamment à la question israélo-palestinienne. Ses convictions ont divisé certaines organisations et artistes : lors des Francofolies, une pétition a circulé pour tenter de l’exclure de la programmation.

Deux mois plus tard, l’interprète de Complémentaires a décidé de briser le silence dans les colonnes du Parisien. Il raconte la manière dont il a découvert la polémique : "Je suis en studio, je sors mon téléphone et je vois les notifications se multiplier. Ça m’atteint, mais je fais le choix de ne pas réagir ou donner du crédit à ces personnes", confie-t-il.

Pour Amir, le boycott artistique est avant tout une injustice : "Le boycott artistique est un acte lâche, insensé, qui va à l’encontre du pluralisme, la définition même de l’art pour moi. D’autant plus aberrant que les arguments n’ont rien à voir avec ce que je fais en tant qu’artiste, mais avec ma personne, mon passé, mon histoire. Ça m’a rappelé des heures sombres. Le nageur Alfred Nakache que j’ai joué sur scène a été interdit de Championnat de France avant d’être déporté quelques semaines plus tard".

Mais au-delà de l’attaque contre l’artiste, c’est surtout la vie de ses enfants qui le préoccupe. "Je me suis aussi demandé comment, en tant que père, filtrer toutes ces infos qui inondent ma vie et mon téléphone… On m’envoie toutes les deux minutes des messages d’un ministre qui réagit ou d’artistes solidaires de ce boycott, je me prends des seaux de menaces et d’insultes. Comment je fais pour en parler à mes enfants sans qu’ils ressentent ce qui se passe et en même temps sans leur mentir ? Il a fallu que j’invente une histoire sur des gens qui n’aiment pas trop comment papa chante", explique-t-il avec émotion.

Entre pressions médiatiques, insultes et menaces, Amir tente de garder le cap et de protéger sa famille, tout en continuant à défendre sa vision d’un art pluraliste et universel.



M Radio
Vous écoutez M Radio
Radio Non Stop