C’est l’actu la plus chaude de la chanson française de ces derniers jours. Alors que les Francofolies de Spa en Belgique s’apprêtent à débuter ce soir, avec des têtes d’affiche comme Clara Luciani, Kendji Girac ou encore Julien Doré, un autre nom concentre l’attention. Et pas pour les bonnes raisons.
En effet, Amir, l’artiste révélé dans The Voice, est au cœur d’une polémique qui enflamme les réseaux sociaux. Celui qui se projette désormais dans une carrière de réalisateur se retrouve boycotté par plusieurs artistes présents au festival. En cause ? Sa supposée absence de position sur la situation en Palestine et sa participation à des événements de soutien à l’armée israélienne. Une prise de position jugée intolérable par certains, qui ont décidé de se retirer du festival, comme la chanteuse Yoa, qui a publiquement annoncé son départ.
Face à cette controverse, les organisateurs du festival ont pris la parole pour clarifier leur position :
"Nous avons fait le choix de programmer Amir pour ce qu'il est : un artiste de chanson populaire. (...) Ses concerts sont connus pour leur caractère rassembleur et festif"
Mais cette fois, c’est son label, Parlophone, qui monte au créneau pour défendre l’artiste face aux critiques virulentes :
"Parlophone soutient Amir face au déferlement de haine antisémite qu’il reçoit depuis plusieurs semaines sur les réseaux sociaux. Amir n’a pas choisi sa nationalité et a toujours fait le choix de promouvoir la paix entre les peuples et de célébrer les valeurs humaines dans ses chansons. Les autodafés lancés par certains/certaines, qui déterminent qui a le droit de chanter ou pas en fonction de leur citoyenneté ou de leur appartenance religieuse, rappellent des heures sombres et sont une atteinte à ce que la culture est par essence : la liberté."
Une déclaration forte qui vise à recentrer le débat sur ce qui rassemble : la musique. Mais dans un climat tendu, entre liberté d’expression, engagement politique et liberté artistique, le cas Amir continue d’agiter les esprits.
