Après plusieurs années d’absence, Olivia Ruiz fait son grand retour dans l’industrie musicale française, avec un nouvel album intitulé “La réplique”. À cette occasion, la chanteuse enchaîne les rendez-vous de promotion. Lors d’un entretien accordé au journal La Tribune, l’ancienne candidate de la Star Academy s’est laissée aller à des confidences bouleversantes. Elle révèle avoir été victime de soumission chimique “de la part d’un collaborateur” et d’une tentative d’agression sexuelle. Elle raconte :
“Les choses sont encore assez floues, mais je sais qu’il n’y a pas eu d’agression sexuelle. Je dormais, je me suis réveillée et je l’ai dégagé direct. J’ai eu la chance de ne pas être suffisamment assommée et de pouvoir me défendre”.
Par la suite, la jeune femme a également évoqué la tentative d’agression sexuelle dont elle a été victime à l’âge de 17 ans, par un chef d’orchestre. Elle décrit son bourreau comme un “homme atroce qui avait pour habitude d’embaucher de jeunes chanteuses”. Heureusement, Olivia Ruiz a pu s’en sortir grâce à l’intervention d’un technicien. Elle précise : “Cet homme courageux l’avait collé au mur”. Toutes ces révélations font froid dans le dos !
Olivia Ruiz dénonce un “machisme ambiant”
Alors que l’industrie cinématographique est secouée par une nouvelle vague du mouvement MeToo avec les révélations de Judith Godrèche et les accusations qui visent Gérard Depardieu, l’industrie musicale semble éviter le pire. Mais selon Olivia Ruiz, ce n’est qu’une question de temps avant que la parole ne se libère. Elle affirme, en point du doigt un “machisme ambiant” :
“C’est déjà là, ça commence à bouger. Je ne sais pas si l’omerta est plus grande dans le milieu de la musique, si c’est juste une question de temps ou si ce fléau y est moins présent… En même temps, je ne vois pas pourquoi un corps de métier serait épargné”.
“Je me souviens de ce prime time lors de ma participation à la Star Ac, des pressions subies pour que je porte une tenue assez suggestive…”, raconte-t-elle. Néanmoins, Olivia Ruiz déplore : “Il traîne encore un petit truc du mythe de la chanteuse écervelée. On est toujours soit totalement écervelée, soit intello, comme si on ne pouvait pas avoir du fond et être fun en même temps”.
