Après son départ de la première édition de la "Star Academy", Olivia Ruiz a su se faire une place dans le monde la musique. Malgré son succès, la star de 44 ans a tout de même décidé de marquer un temps d’arrêt dans sa carrière musicale. Pourquoi une telle décision ? C’est la question à laquelle elle a répondu lors de son passage dans les colonnes de La Tribune Dimanche.
"Les quinze premières années de ma carrière, je n'ai pas vu le jour. Après ma dernière tournée, 'À nos corps-aimants', on est rentrés lessives, avec mon fils. Il avait 3 ans et il avait passé les deux premières années de sa vie dans un tour bus. Pour moi, la séparation était inenvisageable, donc je l'avais emmené."
Ainsi, la seule option pour la jeune maman était de se consacrer entièrement à son enfant :
"Il a adoré cette vie, mais, la maternelle étant devenue obligatoire, j'ai décidé de m'offrir une pause pour le voir grandir. Je me suis autorisée ce luxe de décider de mon emploi du temps. J'étais aussi lassée de la routine sortie d’album-promo-tournée".
Malgré ces huit longues années sans chanter, l’interprète de "J’traîne des pieds" n’a tout de même pas chômé et savait exactement quoi faire à ses heures perdues.
"Je ne les ai pas vues passer, ces huit années. J'avais besoin d'explorer d'autres terrains de jeu, comme je l'avais déjà fait avec 'L'Amour sorcier' et 'Volver', des spectacles chorégraphiés par Jean-Claude Gallotta. Je suis une désobéissante-née, je n'aime pas me sentir enfermée dans une case. J'ai aussi donné une centaine de représentations de mon spectacle musical 'Bouches cousues', dans lequel j'étais la voix des autres, de mes grands-parents réfugiés espagnols, du résilient, des grands poètes révolutionnaires comme Federico García Lorca".
En plus de ses représentations, Olivia Ruiz s’est aussi consacrée à l’écriture, en dévoilant deux romans : "La Commode aux tiroirs de couleurs" en 2021 ainsi qu'"Ecoute la pluie tomber" en 2023.
"Et puis il y a mes deux romans, les lectures musicales qui prenaient la forme de concerts intimistes d'une heure", conclut-elle.
Huit années qui n'avaient de pause que le nom...