Être star n’est pas toujours avantageux puisqu’on peut être victime de beaucoup de choses dangereuses. En effet, depuis la création des réseaux sociaux, certaines personnes sont harcelées au quotidien. C’est ce qu’on appelle "le cyberharcèlement", ou encore la violence numérique. A ce sujet, il y a un an, on assistait au procès des cyberhaceleurs d’Eddy Pretto au cours duquel le tribunal correctionnel de Paris a condamné 11 personnes à des peines de trois à six mois de prison avec sursis. Alors qu’il dévoilera ce vendredi 17 novembre son troisième album "Crash Coeur", le chanteur de 30 ans revient sur son procès judiciaire lors d’une interview accordée à Paris Match ce jeudi 16 novembre. Clémence Duraton commence l’entretien par la question suivante : Vos cyberharceleurs ont été jugés. Qu'est-ce qui vous a poussé à aller jusqu'au tribunal ?".
Eddy Pretto, perplexe face à une telle violence répond : "J'avais peur pour ma vie, déjà. Ensuite, je crois qu'en tant que personnalité publique, j'avais le devoir de le faire".
Une réponse tout à fait légitime que l’un des futurs membres du juré de la nouvelle édition de l’émission "Les Popstars" a avancé.
Tout commence pendant l’été 2021 lorsque l’interprète de "Bateaux mouches" est invité pour se produire à l'église Saint-Eustache à l’occasion du festival Qui Va Piano Va Sano où il interprétait son titre "À quoi bon" qui reflète ses difficultés à concilier sa religion et son orientation sexuelle, donc son homosexualité. Malgré cette performance appréciée par son public, l’artiste n’a pas échappé à la critique de certaines personnes. En effet, dans les commentaires d’un extrait du show publié sur son compte Instagram, on peut ainsi lire :
« Nous serons là à chaque date pour te rappeler que l'armée de Dieu ne laisse pas ce genre de blasphème impuni", "gros sac à merde à souiller notre religion", "à bas la République qui nous fabrique des sous-hommes de cette espèce ».
Depuis lors, Eddy Pretto s’est vu être en danger et qu’il fallait à tout prix pallier à cela. On apprend que ces messages ont énormément traumatisé le chanteur pendant son procès en 2022 :
"J'ai eu très peur de sortir de chez moi, des troubles du sommeil (...) des troubles dépressifs, je n'arrivais pas à comprendre cette violence."
Comme quoi, même si on décide de ne pas faire attention aux critiques, on ne peut s’empêcher d’être sensible face à certaines, qui, malheureusement jouent sur notre santé mentale….!