Pascal Obispo est peut-être l'artiste de variété le plus en vue du moment. Depuis la rentrée 2023, il a fait le tour d'absolument tous les plateaux télés, mais il faut dire aussi que le musicien a quelque chose de fort à annoncer : sa comédie musicale en hommage aux "Dix Commandements" devrait bientôt voir le jour. Ce qui ne fait d'ailleurs pas que des heureux, et notamment Elie Chouraqui, qui a initié une belle prise de bec par médias interposés.
Ce jeudi 11 octobre, on retrouvait Pascal Obispo sur le plateau de "C à Vous", sur France 5. Il est notamment revenu sur son début de carrière et la manière dont il s'est fait connaître du grand public. Pour lui, c'est d'abord passé par un contrat en maison de disque, mais aussi par... Une défaite aux Victoires de la Musique, en 1997 ! Une soirée étrange : on lui apprend avant même le début de la cérémonie qu'il ne sera pas récompensé. Le chanteur décide alors de changer la chanson qu'il devait interpréter en live.
Il abandonne donc "Personne", et demande qu'on lui apporte un piano pour qu'il puisse jouer "Lucie". Si ça ne change pas le résultat de la cérémonie, son producteur l'appelle dès le lendemain, pour lui dire que la tournée prévue n'aura finalement pas lieu dans des petites salles, mais plutôt dans les Zéniths de France. "Il m'a dit 'on peut plus chanter dans les petites salles, maintenant on va chanter dans les zéniths'. J'aime bien cette phrase de d'Étienne Roda-Gil avec qui j'ai travaillé (...) il disait 'savoir dire non quand il faut ça vaut le prix d'un Picasso', et j'aime beaucoup cette phrase je la ressors souvent", explique Pascal Obispo.
Il termine en déclarant sur ce sujet : "C'est vrai que j'ai dû dire 'non' quand il faut, c'est important de savoir dire non voilà donc là ça s'est passé comme ça, j'ai eu beaucoup de chance mais finalement donc, c'est pas une malédiction. Concrètement au 1er degré, pour moi les Victoires de la musique, c'est vraiment une chance incroyable parce que entre guillemets mon chemin a démarré vraiment là, c'est incroyable en fait, c'est la France de Poulidor en fait, on n'aime pas les gagnants, moi j'étais un magnifique perdant, et donc j'ai fait toute une carrière grâce à cette défaite". Un mal pour un bien, finalement ! Et un beau message d'espoir pour tous les artistes "oubliés" par les Victoires de la Musique : il est possible de faire sans.
