Mort électrocuté le 11 mars 1978 alors qu'il prenait un bain, Claude François n'avait que 39 ans au moment de son décès. Par la suite, beaucoup de rumeurs ont été étalées dans la presse concernant les circonstances de ce tragique accident. Nostalgique de leur amitié si forte, l'ex-batteur de l'artiste a tenu à rétablir la vérité sur la manière dont Cloclo a perdu la vie. Non, le "mal-aimé" n'est pas mort à cause d'un sèche-cheveux, d'une crise cardiaque pendant un rapport sexuel, d'une overdose ou d'un suicide. L'interprète du titre "Comme d'habitude" avait en réalité décidé de redresser l'applique électrique murale située au-dessus de sa baignoire alors qu'il était dans son bain. Une fâcheuse idée puisque les fils électriques étaient en partie dénudés.
"C’est la mort la plus bête qui soit, mais Claude était comme ça, maniaque. Je me suis rendu dans son appartement. Je l’ai vu allongé. Un maquillage camouflait ses mains noircies. Kathleen (sa dernière compagne) était là, dévastée. Tout comme sa mère qui, dévorée par le chagrin, est tombée plusieurs fois."
Coup du sort, un électricien était pourtant venu au domicile de l'artiste quelques jours plus tôt mais n'avait pu accéder à la salle de bains. Un nouveau rendez-vous était prévu le 12 mars 1978 afin de réparer cette applique.
Auteur du livre "Cloclo et moi" , Neilo Feel, alias Nanou, a expliqué également en avoir "assez d’entendre des choses fausses" sur Claude François et a tenu à défendre l'artiste duquel il était très proche. Connu pour avoir un caractère très difficile et pour piquer régulièrement des crises de nerfs, l'ex de France Gall n'en était pas moins un homme extrêmement talentueux qui a permis à tous ceux qui l'entouraient d'apprendre énormément de choses sur la chanson, la scène et la musique.
"Il était très exigeant, c’est vrai. Lors d’un concert, il pouvait nous insulter devant un public qui ne comprenait rien à la scène. Quand il était en colère, il nous glissait des messages dans les paroles de ses chansons. Il lui arrivait de lancer un baiser à un musicien, cela voulait dire : 'Je te déteste.' Alors oui, il était jaloux, macho, susceptible. Mais sans cette facette, il n’aurait jamais été la star qu’il est encore. Travailler à ses côtés fut la meilleure des écoles. Il était unique".