Claude François "odieux" et "féroce"

Claude François "odieux" et "féroce"
Encore un portrait peu flatteur de Claude François.

Un de ses concurrents témoigne.

Tous les témoignages vont dans le même sens et déboulonnent toujours un peu plus la statue de Claude François. Le chanteur était difficile, brutal, sur scène avec ses danseuses et musiciens ou dans sa vie professionnelle. Chanteur à succès avec le tube "T'as le look Coco", Laroche Valmont a aussi été opposé à Cloclo dans le monde la presse magazine. Et là auss, l'interprète du "Téléphone pleure" ne voulait absolument rien lâcher comme il l'a raconté dans l'émission "Chez Jordan".

"J'ai créé des magazines sur les chanteurs. Je voulais rencontrer les idoles de ma jeunesse, plutôt Johnny Hallyday que Claude François, mais j'avais 20 ans, les maisons de disques n'ont pas fait confiance à quelqu'un qui avait pas d'expérience, ils m'ont filé des reportages sur leurs débutants mais c'était Mike Brant, Alain Chamfort, Patrick Juvet, François Valéry... En quelques mois, ils sont devenus numéro 1 et mes magazines sont devenus numéros 1 des ventes, ce qui fait que j'ai monté un groupe de presse. Claude François avait repéré, que sans grande compétence, j'avais réussi à monter des magazines et lui avait racheté Podium; nous avons été concurrents et il l'a fait avec un tel talent que, après que j'ai mis au dépôt de bilan Âge tendre et Salut les copains, lui a vraiment été très fort (...) J'ai créé en 1973, Privé, et d'autres magazines; je ne cherchais pas à faire des coups ou gagner de l'argent, je faisais parce que ça me plaisait. Il a toujours été féroce à tout point de vue; il avait la niaque, c'était un petit nerveux aussi bien au niveau des concurrents chanteurs que de sa vie privée. Personnellement, à part d'avoir créé mon magazine concurrent, il avait le droit, l'année suivante la sortie de Privé, il fait un autre magazine, Absolu, moi ça m'amusait; il était connu dans le métier, Johnny a toujours dit qu'il essayait d'imiter la posture naturelle et spontanée de star comme Johnny qui courtisait les filles qui avait déjà été courtisées."

Il a aussi conclu, lapidaire, comme un résumé : 

"Je ne suis pas le seul à dire qu'il était odieux".