Catherine Lara : on a voulu "soigner" son homosexualité

Le degré de bêtise...

Comme vous le savez peut-être en ce moment, c'est le "Mois des Fiertés", durant lequel les personnes issues des communautés LGBT accentuent la communication autour de la manière dont ils sont traités dans le monde. Si certains pensent (on peut les comprendre) qu'on en fait un peu trop à ce sujet, rappelez vous que l'homosexualité par exemple est punie par la loi (parfois de mort) dans plusieurs pays du monde et que même en France de nombreux actes homophobes ont lieu chaque jour. Catherine Lara en sait quelque chose.

La chanteuse violoniste, membre des Enfoirés de la première heure, a tenu à témoigner de sa situation et de son vécu dans une interview pour Konbini. Elle raconte notamment partager la vie d'une femme depuis 27 ans, une personne pour qui ça  a été le coup de foudre immédiat, à 50 ans. Si aujourd'hui la chanteuse est en train de vivre "l'amour absolu", et nage dans le bonheur, il n'en a pas toujours été ainsi. Elle raconte notamment comment son homosexualité était vécue par son entourage pendant sa jeunesse :

"J’ai préféré apprivoiser avec le temps, je n’ai pas voulu faire de la peine à mes parents. Donc, je me suis dit : 'Ils vont quand même finir par comprendre, que je ne viens pas avec beaucoup de garçons à la maison'. [...] À un moment donné, c’était une maladie, il fallait nous faire soigner ou voir un psy pour essayer de corriger, de changer de route [...] ", confie la chanteuse . Mais Catherine Lara explique que sa différence était mieux tolérée parce qu'elle était dans un monde artistique, bien que pendant toute sa jeunesse, elle a continué d'entendre :  "'Bon, elle est un peu… C’est une allumée, alors… C’est une artiste. Ça lui passera, on va la soigner avec le temps"

On espère que les mentalités vont continuer d'évoluer en 2022...