Christophe Willem l'a déjà raconté, sa scolarité n'a pas été facile... Il s'est confié sur cette période de sa vie dans l'émission "Dans le rétro". Il explique avoir "vraiment subi le harcèlement scolaire de plein fouet, d'une manière assez violente" lorsqu'il était au collège.
"Moi, à l'époque, le harcèlement c'était vraiment sur la différence. J'étais assez efféminé, j'avais une voix aigüe. Aujourd'hui, j'ai l'impression que le racisme et la différence physique se sont rajoutés dedans et que d'une certaine manière, on rejette tout ce qui n'est pas dans cette norme qu'on essaie coûte que coûte d'imposer."
L'interprète de "PS : Je t'aime" précise que le collège est un moment particulier pour la plupart des jeunes :
"Toute la période du collège, c'est un moment où vous êtes en pleine réflexion, vous êtes dans une transition de jeune enfant à ado, donc c'est vrai que ça m'a beaucoup marqué. Aujourd'hui, j'ai un tempérament très indépendant parce qu'il fallait faire face aux choses seul, parce qu'il n'y avait personne, pas d'adulte, pour prendre ma défense."
Le chanteur regrette "la non-réaction des adultes autour. C'est ça qui très violent". Il souhaitait donc devenir "professeur dans les zones d'éducation prioritaire" pour soutenir les jeunes victimes de harcèlement. Il déplore aussi le cyberharcèlement que subissent certains élèves aujourd'hui :
"C'est un truc d'une violence... Je pense qu'aujourd'hui il y a une grosse partie du harcèlement qui s'est déplacé là-dedans. [...] Le harcèlement se poursuit à l'extérieur. Moi, ma chance, c'est que ça s'arrêtait quand je rentrais chez moi, le week-end, les vacances. Aujourd'hui, il n'y a plus de rupture entre la vie à l'école et la vie à l'extérieur. C'est un déversement de haine permanent."
L'artiste affirme aujourd'hui qu'il a "digéré les choses". Il a dévoilé son titre "Fantômes" il y a quelques jours. Et il revient avec un nouvel album.
