Angèle obsédée par son image ?

"Ah c'est à ça que je ressemble ? Ah j'ai un bon profil"

La célébrité réserve parfois des surprises... Et ce n'est pas Angèle qui dira le contraire ! La jeune chanteuse belge qui a connu la notoriété à seulement 23 ans avec son premier album "Brol" s'est découvert avec les années une nouvelle obsession, et pas des plus plaisantes

Il faut dire qu'être propulsée au rang de superstars de la pop à un si jeune âge n'est pas chose aisée. C'est en tout cas ce qu'elle a confié à Léa Salamé sur le plateau de "On est en direct" ce samedi 5 février : "Il y a eu une sorte d'explosion à la fois géniale et en même temps vertigineuse et cette envie de vouloir rester très naturelle qui parfois un peu m'échappait parce que je ne savais plus qui j'étais. Et même encore aujourd'hui, je suis encore en train de me construire, en tant que femme en dehors de l'artiste que je suis." 

Une construction jalonnée par des moments marquants et notamment une petite phrase tenue par sa mère quand elle était enfant : "Quand Angèle à quatre ou cinq ans, je lui ai dit : 'Ma fille, tu es belle, mais ça ne va pas suffire'" se souvenait la comédienne Laurence Bibot pour le documentaire Netflix consacré à l'artiste. Si sa maman s'en est finalement voulu d'avoir tenu un tel discours, il aura eu un immense impact sur l'inteprète de "Bruxelles je t'aime", aujourd'hui reconnaissante.

"En fait, moi, je trouve que c'est important qu'elle me l'ait dit. Justement cet aspect physique, c'est quelque chose auquel je me suis vachement attachée. C'est vrai que quand j'ai commencé, je m'en foutais un peu, j'étais moins précise sur mon aspect physique, parce que je voulais qu'on m'écoute, qu'on écoute ma musique". Mais difficile d'échapper aux lois du star system : une fois devenue l'idole adulée et surexposée qu'elle est maintenant, la chanteuse de 26 ans a développé une obsession pour son image : 

"Et puis, une fois qu'on m'a écoutée, je me suis vue partout, dans toutes les télés, dans tous les festivals, dans tous les écrans géants, et tu te dis : 'Ah c'est à ça que je ressemble ? Ah j'ai un bon profil'."

Il y a en effet de quoi devenir égocentrique... Heureusement, Angèle garde en tête le conseil de sa maman : "C'est dur de faire marche arrière mais c'est possible et je crois que c'est important parce que sinon après je m'éloigne de pourquoi je voulais faire de la musique". La famille, le meilleur des garde-fous !