"Terre brûlée au vent, des landes de de pierre..." : si vous avez fait un jour une soirée en France avec un peu d'alcool pendant ces 40 dernières années, vous avez forcément entendu, et peut-être même chanté, ce célèbre morceau de Michel Sardou. "Les lacs du Connemara" est devenu une sorte de passage obligatoire dans chaque vie de fêtard en France. Des soirées de prestigieuses écoles de commerce jusqu'aux campings les plus modestes, le morceau est un véritable hymne à la fête, et visiblement, ça dérange quelques personnes au gouvernement !
C'est Le Canard Enchaîné qui révèle cette drôle d'affaire, pas gravissime, mais c'est bien la première fois qu'on entend parler d'une telle histoire : Patrick Mignola, ministre des relations avec le Parlement, se retrouve épinglé par le journal satirique, car ses voisins de la Rue de Varenne se plaignent qu'il fait beaucoup trop de bruit. Il aurait transformé son ministère en sorte de guinguette très chic et depuis, les riverains vivent un enfer.
Le son est à fond, souvent jusqu'à 1 heure du matin. Il y a des invités enivrés qui chantent Les Lacs du Connemara dans les jardins chaque semaine.
Voilà donc Michel Sardou qui se retrouve plus ou moins mêlé à cette histoire de fiestas trop bruyantes même si pour le coup, le chanteur n'y est pour rien. Mais il faut dire que son morceau culte se prête particulièrement à être chanté très fort, lorsqu'on a avalé quelques verres, et qu'on a envie de libérer toute cette énergie un peu folle.
En tout cas, voilà la preuve que le tube du chanteur est véritablement intemporel : 40 ans après sa sortie, il continue d'être chanté à tue-tête, et dans l'une des guinguettes les plus chics de Paris ! Une information qui peut faire rigoler, mais peut-être un peu moins quand on se rappelle que tout ça est probablement organisé en partie avec nos impôts...








































