Votre ville : LYON | Changer de ville

Thomas Dutronc : "J'ai fait le casting d'Arsène Lupin mais on ne m'a pas retenu"

Thomas Dutronc : "J'ai fait le casting d'Arsène Lupin mais on ne m'a pas retenu"
Thomas Dutronc s'est complètement livré au micro de M Radio.

Son amour pour la Corse, pour l'art en général, pour le sport, son enfance, son nouvel album : on a fait le tour de tous les sujets avec Thomas Dutronc.

Thomas Dutronc présente son nouvel album, "Il n'est jamais trop tard"

On aura beaucoup parlé de Thomas Dutronc en 2024, pour annoncer des bonnes nouvelles comme des moins bonnes. Il y a trois semaines, le chanteur dévoilait son nouvel album, intitulé "Il n'est jamais trop tard", dans lequel il aborde beaucoup de thèmes qui lui tiennent à coeur, faisant même une poignante déclaration d'amour à sa maman, Françoise Hardy, sur le titre "Dans tes yeux". Pour présenter ce nouvel album, le chanteur était de passage au micro d'Ombeline Brumain et comme souvent avec notre animatrice préférée, ça a dérivé sur tous les sujets possibles et imaginables. On adore !

"On foutait du rap pour danser, faire les cons, on jouait aux jeux vidéos, on fumait des trucs"

Il a notamment beaucoup été questionné de la jeunesse de Thomas Dutronc, une jeunesse forcément placée sous le signe de la musique. Comme on peut l'imaginer, le jeune Thomas avait des goûts assez éclectiques, puisque ses parents ont évidemment tout fait pour lui faire découvrir les standards de la grande chanson française : Etienne Daho, Véronique Sanson, Alain Souchon, Eddy Mitchell, Georges Brassens, Jacques Brel, Charles Trenet. En grandissant, il a affiné ses préférences, et avoue sans détours que "les choses nouvelles qui me plaisent viennent plus souvent des États-Unis, je suis plus sensible à la musique américaine". 

Quand j'ai commencé à écouter de la musique pour moi, j'écoutais tous les trucs de mon époque, ça s'appelait le "top 50", j'allais acheter David Bowie, Madonna, Kylie Minogue, mais je fouillais aussi dans la collection de mes parents. Vers 14 ans, je suis parti dans le disco, le hard rock, on écoutait aussi beaucoup de rap, Eazy-E, NWA, Ice-T. Puis à 17 ans, j'ai complètement basculé. J'avais l'impression de n'écouter que de la musique 'kleenex', comme un consommateur, et je me suis tourné vers quelque chose de plus profond, c'est là que j'ai redécouvert Jacques Brel, Brassens. Avant, j'étais dans la musique de soirées, on foutait du rap pour danser, faire les cons. On jouait aux jeux vidéos, on fumait des trucs (rires).

Le chanteur s'est aussi confié à propos de son amour pour la Corse, en parlant notamment des odeurs uniques sur l'île de Beauté. Au sujet de ce nouvel album, il confie être très surpris de l'accueil positif qu'il a reçu :

"Un artiste, à chaque fois qu'il arrive avec un nouvel album, il se dit 'c'est le meilleur, c'est génial', et parfois, ce n'est pas vrai. Mon troisième avait peut-être quelques faiblesses et pourtant j'y croyais à fond, c'est difficile, on n'a pas trop de recul. Ce que je peux vous dire, c'est qu'il a un accueil formidable dans la presse et je n'ai pas eu cet accueil là depuis mon premier album, je crois que c'est plutôt bon signe."

Sa chanson préférée sur son album ? "Katmandou, j'adore parce que je l'ai écrite en deux minutes et elle plaît aux enfants. Je l'ai faite tout seul, il y a une beauté, une profondeur dans l’arrangement avec quelque chose d’électro, un peu plus moderne, donc je l'aime beaucoup".

Si vous voulez écouter l'interview en intégralité, c'est par ici !