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Matt Pokora : les conséquences de l’échec de son album en anglais

Matt Pokora : les conséquences de l’échec de son album en anglais
"Un échec commercial" pour le chanteur. © Instagram

Le chanteur revient sur "MP3", sorti en 2008 sur le "Canapé Six Places" de Léna Situations.

M. Pokora connaît un énorme succès depuis de nombreuses années. Depuis le 10 juin 2023, il célèbre ses vingt ans de carrière avec une tournée qui reprendra le 17 mai prochain à Reims : l'Épicentre Tour. Une belle façon de remercier son public pour le soutien sans faille. Mais en 2008, le chanteur français n'arrive pas à convaincre ses fans avec son troisième album, "MP3". Invité sur le "Canapé Six Places" de Léna Situations, il revient sur cet échec. 

Enregistré aux Etats-Unis et produit notamment par le célèbre Timbaland, Matt Pokora propose un album entièrement chanté en anglais. Malheureuseument, avec seulement 85 000 ventes, c'est un "échec commercial" pour l'interprète de "Tombé". "À ce moment-là, mon album ne marche pas assez et la tournée ne remplit pas, j'anticipe et je me dis : 'Je vais éviter de garder le même train de vie'", confie-t-il. Quand tout s'arrête, il faut continuer de payer les factures et les taxes. Je préfère avoir un peu de sous de côté pour pouvoir rebondir donc je vends mon appartement et ma voiture". Un retournement de situation pour le chanteur français, qui, 16 ans plus tard, affirme avoir pris "la bonne décision" en évitant "un an et demi" de galères. 

"Je n'ai pas de honte à le dire et je n'ai pas eu de honte à le faire. Il faut ravaler son égo et être réaliste, avoue-t-il. Je dois repartir à zéro malgré ce que j'ai déjà fait pendant cinq-six ans auparavant. Des émissions qui faisaient des pieds et des mains pour m'avoir un et demi avant cet album-là, c'étaient nous qui appelions mais il n'y avait pas de place pour nous, se rappelle M. Pokora. Il tire alors plusieurs leçons de cet échec. "Il ne faut jamais mettre trop de coeur dans les relations professionnelles. Le travail c'est le travail. A ce moment-là, tu dois accepter de te remettre en question car ce n'est pas que la faute des autres". Il conclut : "A l'époque, on n'avait pas les réseaux sociaux. Si j'avais eu Twitter, la communication aurait été différente autour de mon album, j'aurais pu communiquer sur les succès que j'ai eu à l'étranger".