Alors que le spectacle des Enfoirés sera diffusé le 5 mars sur TF1, Mimi Mathy, une des historiques de la troupe, a pris la parole pour raconter les dessous de l'enregistrement, si spécial cette année, en raison des conditions sanitaires et de l'absence de public. Celle qui cartonne dans "Joséphine ange gardien" s'est donc confiée dans les colonnes de Télé-Loisirs.
"Cette édition des Enfoirés a dû se faire dans des circonstances un peu bizarres. Pour respecter la bulle sanitaire mise en place par les Restos, je n'ai pas pu aller voir mes proches qui vivent dans les alentours. Mais c'est un mal pour un bien. C'est déjà génial d'avoir pu faire ce spectacle. À cause de l'absence du public, on a un gros manque à gagner cette année. On veut insister sur l'importance de la vente des CD, DVD."
Mimi Mathy a répété que la perte financière liée à l'absence de billeterie s'élevait à plus de 4 millions d'euros ce qui a notamment poussé les artistes à envisager un deuxième concert acoustique, certainement au mois de juin. Elle est aussi revenue sur la difficulté pour les participants d'évoluer dans une salle vide, sans le soutien et la ferveur du public.
"C'était déroutant de faire les sketchs dans une salle vide. D'habitude, quand on entendait la salle chauffer, on était pris par l'émotion, l'adrénaline et le stress."
Le seul "avantage" c'est que les conditions d'enregistrement étaient de fait plus souples. "On était cool ! Si on se plantait, on reprenait", confirme la comédienne. Mais comme il manquait un public live, les humroistes notamment qui animent les tableaux entre les chansons ont choisi cette année de parodier des émissions bien connues de la télévision française comme "The Voice", "Incroyable talent" ou encore "Affaire conclue". "C'est plus facile d'écrire et de faire rire sur des programmes, sur des thèmes que les téléspectateurs connaissent parfaitement", reconnaît Mimi Mathy qui a participé cette année pour la 25e fois aux Enfoirés.