On sait très bien que Roselyne Bachelot n'a pas la langue dans sa poche. Femme politique, ministre mais aussi chroniqueuse, elle a de l'humour et la langue bien pendue. On découvre aussi qu'elle n'a pas peur de régler ses comptes en public. Alors qu'elle vient de sortir un livre sur son passage au ministère de la Culture dans le précédent gouvernement, "682 jours", elle s'en prend à Benjamin Biolay qui n'avait pas hésité à la critiquer pour son action ou plutôt son inaction selon le chanteur pour la culture lors de la crise sanitaire de la Covid-19. Celui qui a cartonné avec son show de Noël avait ainsi reproché à la ministre de mettre les artistes "au pain sec". Celle-ci lui a sèchement répliqué, expliquant qu'il un "artiste parmi les plus friqués" possédant une tartine "bien beurrée des deux côtés".
Sur les ondes de RTL, elle a même enfoncé le clou en rappelant "l'hypocrisie de me remercier dans les coulisses et de m'attaquer sur la scène : je trouvais que c'était difficile [...] Je dois reconnaître que pour les artistes, il y a eu une telle souffrance de ne pas être en contact avec le public, que c'est sans doute eux que j'ai le mieux compris [...] Ce sont certains artistes, pas tous parce qu'évidemment il y a certains artistes qui nous ont dit qu'ils avaient tenu la barre grâce aux aides de l'Etat. Mais avoir vu certains artistes, souvent parmi les mieux payés, venir se plaindre sur certains plateaux..."
Il faut croire que ce constat n'est pas valable pour Benjamin Biolay. Celui-ci n'ayant pas non plus la langue dans sa poche comme il vient de le prouver avec Michel Fugain, on attend donc sa réponse...
