On pourrait penser, au vu du nombre de chanteuses à succès que compte l'industrie musicale en France, depuis Edith Piaf à Héléna Bailly en passant par Lara Fabian et bien d'autres, que les femmes étaient plutôt bien acceptées dans le milieu. Souvent, les milieux artistiques sont un peu plus avancés sur le sujet que le reste de la société. Pourtant, même dans la chanson, rien n'est facile pour nos dames, et ce n'est pas Vitaa qui dira le contraire. Invitée chez Quotidien, la chanteuse s'est confiée sur le sexisme dont elle a pu être victime pendant son parcours.
Des portes qui se ferment
Vitaa est en ce moment en plein dans sa tournée, elle vient d'ailleurs de rajouter des dates fin 2025 devant le succès de ses concerts. Mais elle a tout de même trouvé le temps de faire un passage chez Quotidien, pour venir aborder des sujets qui lui tiennent à cœur : son documentaire, notamment, sa tournée, évidemment, mais surtout sa place dans l'industrie musicale en tant que femme.
La chanteuse était d'ailleurs invitée en même temps que Suzane, pour parler de l'initiative "Nos voix pour toutes", un concert organisé par la Fondation des Femmes pour sensibiliser sur les violences subies par les femmes, chez elles, au travail ou même dans la rue. Et Vitaa s'est notamment confiée sur le sexisme qu'elle a pu subit dans l'industrie musicale :
Mes chansons parlent très souvent d’une blessure, d’une histoire. Dans l’album, je raconte le sexisme dans ce métier. Oui, à l’époque, j’ai eu beaucoup de portes qui ont été fermées.
On n'a aucun mal à l'imaginer, surtout au début de sa carrière, alors qu'elle collaborait avec beaucoup de rappeurs.
On sent qu’on dérange quand on est une femme, qu’on a une vision. On a envie de nous amener ailleurs mais on ne lâche pas le combat, on sent que c’est compliqué.
On comprend pourquoi Vitaa a absolument tenu à participer à l'initiative "Nos Voix Pour Toutes", et on espère que sa voix a été entendue ! Pour elle, mais surtout pour les générations suivantes, puisque la chanteuse a déjà plus ou moins annoncé qu'elle allait bientôt prendre sa retraite, loin de cette industrie un peu ingrate...
