Florent Pagny : Hélène Ségara trouve qu'"il a montré qu'il était un battant"

Florent Pagny : Hélène Ségara trouve qu'"il a montré qu'il était un battant"
Hélène Ségara trouve que Florent Pagny a bien géré sa maladie et la communication autour.

Elle souligne aussi sa dignité.

Hélène Ségara ne sait que trop bien ce que c'est d'être malade. Depuis des années, elle souffre d'une névrite optique et se bat aussi contre la maladie et contre les commentaires qui accompagnent chacune de ses sorties publiques ou médiatiques. Elle a donc, peut-être, trouvé dans le parcours de Florent Pagny, une source d'inspiration. Toujours est-il qu'elle salue l'attitude du juré de "The Voice" comme elle l'a dit dans un entretien au magazine belge Soir Mag.

"Il a géré ça dans la dignité la plus totale. Il ne s'est pas plaint. Il a montré qu'il était un battant et que ce genre de choses pouvait toucher tout le monde. Avec une telle approche, il donne aussi de l'espoir aux personnes qui mènent le même combat. Ça ne m'étonne pas de lui, c'est un super mec."

Forcément, le journaliste lui a demandé des nouvelles de sa propre santé et là, Hélène Ségara en a profité pour mettre les points sur les i et les barres aux t. Et elle a ajouté qu'il valait mieux, comme l'a fait Florent Pagny, maitriser la communication autour d'un sujet aussi sensible.

"Lorsqu'on passe beaucoup de temps à l'hôpital, il vaut mieux ouvrir le chapitre soi-même en le contrôlant plutôt que de laisser les gens s'emparer d'informations qu'ils ne maîtrisent pasIl y a très longtemps que les journaux ont posé un diagnostic précis sur mes yeux en prétendant que je souffrais de telle maladie. C'est complètement faux ! Il y a des dizaines d'articles sur ma pathologie alors que j'ai été en Allemagne, à Boston, partout dans le monde et que personne n'a découvert à ce jour ce que j'ai vraiment !"

Et puisque c'est vrai que le sujet intéresse les médias, la chanteuse pose désormais une condition

"J'ai commencé cette année à collecter des fonds pour l'association flam'Oeil (...) À la longue, les gens se demandaient comment j'allais. Alors, à un moment, j'ai décidé de jouer cartes sur table, mais à une condition :'OK, je parle de ma santé mais alors vous mentionnez et vous soutenez mon association !"

Une bonne façon de faire d'une pierre deux coups.