Jean-Jacques Goldman : cette fois où il a failli y passer...

Un accident qui aurait pu mettre prématurément fin à sa carrière.

Jean-Jacques Goldman est un homme plein de mystères. Celui qui se fait très discret sur sa vie privée voit pourtant son nom régulièrement sortir dans les médias, notamment pour savoir s'il va sortir de sa retraite. C’est dans un livre, intitulé "Il suffira d’un signe" et publié aux éditions Albin Michel que se révèle la personnalité préférée des Français. Sous la plume de Jean Bender, un ami d’enfance du chanteur, on retrace la carrière d’un artiste hors du commun.

De leur rencontre sur les bancs du lycée François-Villon, dans le quatorzième arrondissement de Paris, à leurs débuts prometteurs dans la musique, l’auteur revient sur ces années marquantes. Tout part de la création d’un groupe, comme nous l’apprend Le Parisien qui s’est procuré des extraits de l’ouvrage :

- "Je veux monter un groupe, mais je n’ai que la guitare, tu joues quoi, toi ?
- De la guitare, du piano et de la batterie.
- Tu es batteur, difficile à trouver ! On fait un truc ensemble alors."

Portés par l’amour du rock, Jean-Jacques Goldman et son groupe connaissent leurs premiers succès. Mais derrière l’histoire telle qu’on la connait, il y a parfois des aspects plus sombres. Bender relate d’ailleurs une anecdote terrible, qui aurait pu coûter la vie au chanteur :

 "Leur agenda surchargé leur sauve la vie : le 1er novembre 1970, 146 jeunes décèdent dans l'incendie du 5-7, une discothèque près de Grenoble. Phalansters (le nom du groupe) avait été remplacé au dernier moment."

L’artiste peut néanmoins compter sur sa bonne étoile, son talent et son travail acharné. "Pendant trois ans, Jean-Jacques Goldman ne s’est jamais découragé. Sa cave de 30 m2 aménagée en studio était envahie de bandes d’enregistrements. On avait même marché sur celle d'"Il suffira d’un signe" et réussi à la sauver avec un fer à repasser."  Un morceau aux paroles prémonitoires. Le chanteur a bien fait de s’accrocher…