Michel Polnareff attaqué par Calogero et Benjamin Biolay, il réplique violemment

En général, on voit surtout ça dans le rap. La chanson française a le respect de ses aînés et il est rare que les critiques fusent. Alors quand Benjamin Biolay et Calogero, au cours d'une interview croisée dans le magazine Paris-Match s'en prennent à l'icône Michel Polnareff, on est surpris. Mais quand ce dernier réplique de manière virulente, on se pose la question : les clashs ne sont pas uniquement réservés au rap alors ?

Dans le magazine Paris-Match, Calogero et Benjamin ont donné une interview croisée. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il n'ont pas été tendre avec Michel Polnareff, l'icône exilée depuis des années à Los Angeles qui s'est inquiété pour les Français il y a peu. Pire, ils ont carrément été critiques même s'ils le considèrent comme "l'un des plus grands". 

La première "attaque" est venue de Benjamin Biolay quand on lui a posé la question de travailler avec l'interprète de "Goodbye Marylou".

"Encore faut-il qu'il en ait envie... Depuis que je suis petit, j'ai vu des gens se mettre dans la sauce pour Michel Polnareff. Et cela n'a servi à rien."

Et Calogero de renchérir.

 "Ah Polna, c'est le plus compliqué. Quand il est revenu à Bercy [en 2007, NDLR], je n'ai pas compris pourquoi il n'avait pas fait appel à de bons musiciens français qui connaissaient ses chansons. Ça aurait été tellement plus chic... Son bassiste, ce n'était pas possible."

Et Biolay de développer.

 "Les Etats-Unis lui ont fait du mal. Alors qu'il est l'un des plus grands de ce pays. Au lieu de chier sur les chansons de Pascal Obispo, il aurait dû essayer d'en faire une de bien avec lui. Au final, le gars a commencé à chanter devant le Sacré-Coeur et il finit par faire ses courses en survêt chez Whole Foods [une chaîne de supermarchés, NDLR]."

Une analyse partagée par Calogero.

 "C'est l'un des plus grands, je suis d'accord. Mais le jazz-rock lui a fait beaucoup de mal, il me semble..."

Michel Polnareff, toujours attentif à ce qui se passe en France, a répondu quasiment du tac au tac sur Twitter. Il d'abord ressorti les dossiers comme l'accusation de plagiat qui avait embêté Calogéro.

Ensuite, il a fait dans le jeu de mots, trouvant déplorable de servir de son nom pour "faire du buzz" : "Quand on a besoin de moi pour faire parler de soi". Avant de s'en sortir sur une pirouette et manier l'humour.

 "Benjamin Biolay & Calogero collaborent pour un projet musical commun = les Co-Vides."