Une bonne année pour le cinéma français
Le constat était plutôt amer pendant l'année 2023 : le cinéma français tirait un peu la langue. Difficile de trouver de quoi se réjouir, à part les chiffres réalisés par "Les Trois Mousquetaires" : des remakes de comédies même plus si drôles, des films d'auteur sans beaucoup d'ambition, un public qui désertait les salles trop chères. Mais en 2024, la tendance semble s'être inversée, entre les cartons réalisés par "Un p'tit truc en plus", "Le Comte de Monte-Cristo", "L'amour ouf", et, dernièrement, "Monsieur Aznavour". Des films qui ont tous réalisé d'excellents chiffres, on a donc enfin de quoi se réjouir ! D'autant plus quand un film sur la vie d'un des plus grands chanteurs français de tous les temps marche aussi bien.
"Monsieur Aznavour" passe un cap symbolique
Les biopics ne fonctionnent pas toujours, d'autant que, concernant le film sur la vie de Charles Aznavour, le phénomène est plutôt "franco-français" et bien que la star était connue à l'étranger, Charles ne passionnait pas autant les foules que chez nous. Du coup, pas trop de marché étranger. Mais ça n'a pas empêché le film de faire plus de 100 000 entrées dès sa première journée d'exploitation, puis plus de 600 000 en une semaine.
Excellent bouche à oreille pour #MonsieurAznavour qui atteint précisément le million d’entrées au terme de son 2e week-end ! Les 2 millions seront dépassés. cc @PatheFilms @MandarinProd @grandcorpsmalad pic.twitter.com/adHnE9xgvB
— Le Box-Office des films en France et dans le Monde (@boxofficefr) November 4, 2024
Mais désormais, on ne parle plus en centaines de milliers : on parle clairement en millions, puisque "Monsieur Aznavour" a dépassé le million d'entrées, et devrait même atteindre les 2 millions d'ici ce week-end. Une vraie réussite pour le film réalisé par Grand Corps Malade et Mehdi Idir. On espère que ça donnera des idées aux autres réalisateurs, car la chanson française ne manque pas de stars passionnantes dont on peut s'inspirer pour créer des biopics. Sans toutefois tomber dans les extrêmes comme nos confrères américains, qui n'arrivent plus à faire autre chose que des biopics...