Une légende de la chanson française. Voici les premiers mots qui viennent à l’esprit lorsqu’on évoque le nom de Joe Dassin. Mort il y a déjà 45 ans, celui qui fut en son temps le grand rival de Claude François continue de bercer les oreilles des Français… et pas seulement. Ses plus grands tubes traversent les générations, preuve que ses œuvres sont devenues de véritables reliques musicales que l’on écoutera toujours.
Et s’il y en a un qui veille sur cet héritage musical, c’est bien son fils, Jonathan Dassin. Très discret dans les médias, il avait pourtant accepté de briser le silence sur les vraies raisons de la mort de son père lors d’une interview il y a quelque temps. Fidèle à lui-même, il répond toujours avec franchise et honnêteté.
Dernièrement, c’est dans les colonnes du Figaro qu’il a décidé de se confier de nouveau, notamment sur le pactole hérité grâce à la carrière de son père. Et les chiffres ont de quoi surprendre.
“À ma majorité, j’ai touché 1,6 million d’euros, investi dans l’immobilier, des costumes, les colliers de coquillage de Joe, ses vinyles et même son passeport”, a-t-il révélé sans détour.
Aujourd’hui encore, Joe Dassin cartonne sur les plateformes. Avec plus de 3 millions d’auditeurs mensuels sur Spotify, dont 40 % proviennent de l’étranger, la musique du chanteur est partout. “Dans les yeux d’Émilie” résonne dans les férias de fin mai à septembre. “Les Champs-Élysées” accompagne les illuminations de Noël sur la célèbre avenue parisienne. Quant à “Siffler sur la colline”, elle a récemment été entendue sur la Croisette, dans le film Dossier 137.
Mais alors, combien touche aujourd’hui son fils grâce à ces tubes intemporels ? Jonathan répond avec transparence : "entre 3.500 à 7.000 euros de royalties par mois". Une somme confortable, certes, mais relativement modeste lorsqu’on connaît l’impact de Joe Dassin sur la culture musicale francophone et internationale.