Dans les pages du nouveau numéro de Gala, Sylvie Vartan confirme qu’elle ne remontera plus jamais sur scène. Elle en fait d’ailleurs la couverture, au bras de Tony Scotti, son mari depuis une quarantaine d’années. Au fil de l’entretien, la mère de David Hallyday, revient sur sa décision de mettre fin à sa carrière de chanteuse. Elle a donc fait le choix de dire aurevoir à son public, avec une tournée d’adieu, intitulée “Je tire ma révérence”. Sylvie Vartan explique :
“Ça me traversait depuis quelque temps déjà. J’ai toujours voulu que mes spectacles aient un côté théâtral, sans doute poussée par mes vieux rêves de cinéma, d’acting. C’est pourquoi je suis passée de l’Olympia, où j’ai chanté durant une dizaine d’années, au Palais des Congrès. Je voulais faire les choses en plus grand”.
Elle affirme n’éprouver aucun regret :
“Je me suis amusée d’une manière incroyable pendant trente ans”.
Elle raconte aussi avoir longtemps considéré la question :
“Je n’aime pas le mot ‘fin’. C’est angoissant. Mais la vie est là”.
Pourtant, Sylvie Vartan a repoussé plusieurs fois l’échéance : “Quand je me demandais ce que j’allais faire après, chaque fois, je rencontrais quelqu’un qui m’inspirait - parce qu’on ne réussit jamais tout seul”. Son époux n’est d’ailleurs pas forcément d’accord avec cette décision : “Chaque fois que j’en ai parlé, il m’a toujours fait savoir qu’il était contre ! Mais il se rend compte aussi que c’est nécessaire si on veut vivre un peu plus calmement. Aujourd’hui, la vie est davantage derrière que devant, on le sait…”. Quoi qu’il en soit, Sylvie Vartan a conscience du “temps qui passe” :
“Arrêter la scène, c’est aussi donner plus de temps à ma vie de femme, de mère, de grand-mère, et même d’arrière-grand-mère, même si j’ai toujours priorisé ma famille”.
Désormais, la chanteuse coule des jours heureux dans sa luxueuse villa de Los Angeles.
Sylvie Vartan passe un cap symbolique
Sylvie Vartan célébrera son 80e anniversaire, le 15 août prochain. Et ce cap symbolique revêt son importance ! Toutefois, la chanteuse dit ne pas réaliser “du tout”. Elle raconte : “Curieusement, quand j’avais 7 ans, j’avais l’impression d’en avoir 50. Je me disais que tout le monde me prenait pour une enfant alors qu’au fond, j’avais compris les règles principales de la vie, sans pouvoir les intellectualiser bien sûr, sans me poser des questions, mais je savais comment marchait la société. Je savais ce qu’était la liberté, la peur, l’angoisse, ce qu’était la mort aussi dans ce qu’elle a d’irréversible. Et à l’âge que j’ai, au contraire, je me trouve beaucoup plus jeune d’esprit”. Sylvie Vartan semble avoir encore de très beaux jours devant elle.