Sylvie Vartan dévoile des souvenirs de son enfance en Bulgarie

Sylvie Vartan dévoile des souvenirs de son enfance en Bulgarie
Sylvie Vartan sur le plateau de "Ça commence aujourd'hui". © Capture d'écran Youtube

"La douleur que ça m'a procurée est à jamais inscrite en moi".

Invitée par Faustine Bollaert sur le plateau de "Ça commence aujourd'hui" diffusée sur France 2, Sylvie Vartan s'est longuement confiée sur son enfance. La chanteuse française évoque avec émotion une dure période de sa vie, où elle a dû fuir la Bulgarie alors âgée de sept ans.

"Quand j'ai vu à la télévision les images horribles du peuple ukrainien vivant au quotidien sous les bombes, les torrents de larmes des femmes, cela m'a complètement chavirée, écoeurée, bouleversée", expliquait Sylvie Vartan au Parisien en 2022. Car si elle n'a pas connu la guerre, l'interprète de "La plus belle pour aller danser" a connu l'exode. "Je me souviens avec une acuité incroyable de ces moments horribles. Mes parents, mon frère et moi quittant Sofia en train et laissant ceux que nous aimions sur le quai", raconte-t-elle à Faustine Bollaert. Née en Bulgarie en 1944, Sylvie Vartan a dû fuir son pays avec sa famille. "Se pencher à travers la vitre du wagon et dire au revoir à mon grand-père, qui courait après le train avec son mouchoir à la main, essoufflé. La douleur que ça m'a procurée est à jamais inscrite en moi. Ce type d'événement change à jamais votre philosophie de la vie". Celle qui n'a jamais pu revoir son grand-père poursuit : "L'enfance est partie, elle est restée avec lui sur le quai".

Un exode dû au régime de Staline, qui était "placardé partout""On apprenait à l'aduler, on devait l'appeler l'oncle Staline… C'était abominable", avoue la chanteuse. Mais alors que son père, Georges Vartan est soupçonné d'être un "espion à la solde de l'Occident", Sylvie Vartan doit fuir. "Sur le passeport de papa, il y avait marqué 'visa pour un aller simple', c'était glaçant. On savait qu'on ne reviendrait plus jamais."