Mika exprime ses peurs financières

Mika exprime ses peurs financières
Mika est un artiste auquel le public est très attaché.

Selon Mika, “succès” ne rime pas forcément avec “richesse”. En effet, lors d’un récent entretien pour Libération, le chanteur s’est confié sur ses angoisses concernant l’avenir.

Il y a peu, Mika s’est laissé aller à quelques confidences lors d’une interview pour le quotidien Libération. Il a notamment évoqué sa plus grande peur, qui n’est autre que ses “revenus irréguliers”. Il explique :

J’ai souvent peur que l’année à venir soit désastreuse financièrement”.

D’après son ami Marc-Olivier Fogiel, l’artiste se retrouverait dans cette situation inquiétante, car la plus grande partie de ses revenus serait investie dans ses multiples projets et créations. “Mika réinvestit une très grande partie de ce qu’il gagne dans ses spectacles”, explique le présentateur. Il précise : “Pour le show qu’il a organisé en clôture de la Coupe du monde de rugby, il a pris de gros risques en ajoutant beaucoup de sa poche, parce qu’il voulait des choses bien précises, et très compliquées à réaliser. Ce fut une réussite. Il avait beaucoup à perdre”.

 

Mika lutte contre le harcèlement scolaire

 

Cependant, ses angoisses financières ne sont pas la seule préoccupation de Mika. Le chanteur est aussi extrêmement investi dans la lutte contre le harcèlement solaire, qu’il considère comme beaucoup plus importante que ses inquiétudes personnelles. En effet, Mika aurait lui-même souffert de harcèlement scolaire étant plus jeune. “Les mots font mal et sont puissants. Il y a beaucoup de formes de harcèlement qu’un enfant ou même qu’un adulte peut vivre”, affirme-t-il. En novembre dernier, il était aussi présent au côtés de l’actuel premier ministre, Gabriel Attal, dans un lycée parisien, lors de la journée de mobilisation contre le harcèlement scolaire. De plus, Mika organise régulièrement des concerts caritatifs au profit de causes qui lui tiennent à cœur. En 2020, son concert pour son pays natal, le Liban, avait permis d’amasser plus 1 million d’euros, destiné aux victimes d’une explosion. Sur BFMTV, il avait alors évoqué “un geste de solidarité”. “Pour raconter le côté humain, sans parler de politique, juste pour 1h40, on tient la politique et on parle du côté humain”, soulignait-il avec émotion.