Aujourd’hui, de nombreux journalistes ayant eu la chance d’interviewer Jean-Jacques Goldman ont décidé de témoigner. En effet, jusqu’au début des années 2000, l’artiste était particulièrement difficile à interroger. Il imposait même de nombreuses conditions. Pour commencer, les journalistes se devaient d’envoyer une lettre de motivation à Jean-Jacques Goldman, expliquant les raisons de l’entretien qu’ils lui proposaient. À l’époque, l’artiste se justifiait simplement : « Une demande écrite, avec le pourquoi et le comment, je peux la lire moi-même, sans intermédiaire, et décider avec qui je veux ou ne veux pas discuter”. En outre, Jean-Jacques Goldman ne souhaite pas apparaître en une des médias. Il expliquait :
“Le jour où mon album est sorti, quatre journalistes sont morts en Afghanistan. Je ne veux pas que ma photo remplace la leur. […] Apparaître dans un quotidien avant 53 morts en Algérie, des élections en Pologne ou en Bosnie, ça me paraît obscène”.
Il disait également :
“Moi, je ne sollicite pas ; on me sollicite”.
De la même manière, l’artiste-interprète refusait que ses albums soient envoyés à la presse musicale. Selon lui, c’était aux journalistes de manifester de l’intérêt pour sa musique. Jean-Jacques Goldman insistait aussi pour que ses propos soient enregistrés. Il souhaitait toujours relire l’interview avant sa publication. Pourtant, ces nombreuses conditions sont certainement le reflet de son immense discrétion.
Un artiste très discret
La discrétion de Jean-Jacques Goldman a très certainement fait sa force. Son côté mystérieux fascine le public. Effectivement, il s’est toujours fait très discret dans les médias. Il ne prend la parole que très rarement. Cependant, cela ne l’a pas empêché de faire une carrière musicale magistrale. Il semblerait donc que la discrétion soit de mise !