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Izïa Higelin : "Je n'incite ni à la violence ni à la haine."

Izïa Higelin : "Je n'incite ni à la violence ni à la haine."
Izïa Higelin prend la parole après la polémique.

La chanteuse revient sur cet épisode fortement critiqué.

Le weekend du 8 juillet a été marqué par la polémique d’Izïa Higelin. Lors de son concert jeudi soir à l'ouverture du Festival des Nuits Guitares à Beaulieu, la chanteuse a tenu des propos qualifiés de violents envers le Président de la République. Ce lundi 10 juillet, l’artiste a tenu à mettre les choses au clair auprès de Ouest France, sur cet épisode qui a été fortement critiqué :

"Je suis bien désolée que cela ait été mal interprété, décontextualisé. À aucun moment évidemment, je n'ai voulu inciter à la violence ou à la haine. C'est une histoire, un liant improvisé et surréaliste entre deux titres qui parle de tout et de rien et qu'il ne faut surtout pas prendre au premier degré."

Cependant, nos confrères de Ouest France ont tenu à rappeler à l’interprète de "Mon cœur" les propos exacts qu’elle a lancé au public concernant le Président :

"Je le connais, quelle coquine celui-là, il s'est dit là, ce qui serait bien, je pense que ce que le peuple veut, ce dont le peuple a envie, c'est qu'on m'accroche à 20 m du sol telle une Piñata humaine géante, et qu'on soit tous ici présents munis d'énormes battes avec des clous au bout comme dans Clockwork Orange (...) Et là, on le ferait descendre, mais avec toute la grâce et la gentillesse que les gens du Sud ont, là juste au-dessus de vous, et on aurait tous notre batte avec nos petits clous, et dans un feu de bengale de joie, de chair vive et de sang, on le foutrait à terre, mais gentiment tu vois..."

L'interprète de "Etoile Noire" reste sur sa position :

"À aucun moment dans mes concerts, je n'incite à la violence ou à la haine. Ce sont toujours des lieux de bienveillance et d'amour, de folie et d'improvisation. C'est juste ça purement et simplement."

Si Izïa Higelin ne s’est pas excusée publiquement, elle risque très gros. On rappelle que La provocation publique à commettre un crime ou un délit est punissable d’une peine de cinq ans de prison et 45 000 euros d'amende si l'enquête n'aboutit pas à un non-lieu.