En ce moment, les gradins de Roland Garros sont remplis, bien qu'il n'y ait plus aucun joueur français en lice, les fans de tennis ne se lassent pas de suivre attentivement ces matchs. Le dernier tennisman français à avoir gagné cette compétition emblématique, c'est Yannick Noah en 1983. A la suite, il décide de se lancer dans la musique, un domaine dans lequel il connaît aussi un véritable succès.
Dans l'émission "Entre vous et moi" diffusée sur Europe 1, l'interprète de "Saga Africa" a décidé de se confier intimement sur son parcours : ses relations avec sa mère, sa victoire à Roland-Garros, sa carrière musicale et son nouveau rôle de chef du village au Cameroun. L'artiste qui est très engagé dans les mouvements humanitaires n'a pas hésité à décrire les dérives auxquelles il a dû faire face quand il faisait la promotion de l'association "Les Enfants de la Terre". Il revient sur son passage dans l'émission "Star Academy", un moment qui l'a particulièrement marqué :
"Le fait de travailler pour les Enfants de la Terre (...) a fait que j'acceptais de faire certaines émissions. C'étaient des émissions tellement vides... On faisait semblant de rire. On me posait des questions stupides. J'avais l'impression parfois d'être à la limite de la prostitution. Un jour, j'ai fait la "Star Academy" et ça a été très douloureux parce que j'avais vraiment l'impression d'être une p**e, d'être là pour vendre un produit. Moi, je chante parce que c'est une thérapie de chanter et bien sûr que je veux que ça marche mais c'était un passage obligatoire parce que c'était une magnifique promotion de mon projet, mais je n'étais pas bien."
Finalement, c'était un mal pour un bien puisque le chanteur a ensuite compris l'impact que cette émission a eu sur sa cause :
"Le lendemain, on avait une visite à l'hôpital Necker et là les gamins étaient surexcités car ils m'avaient vu à la "Star Academy". Du coup, la "Star Academy" que j'ai refaite après, j'avais une raison de la faire, qui était autre chose. Ça donnait un sens à tout ça."
C'est la définition parfaite de l'expression : c'était un mal pour un bien !