Le chanteur à lunettes s'est confié à Daniela Lumbroso sur son autobiographie "Spèrme" sorti en 2016. Il explique son enfance, entre l'amour de sa mère et la violence de son père :
"Ma mère était la seule personne qui me connaissait et je l'aimais vraiment. Mon père a systématiquement interdit tout ce qui pouvait nourrir mon plaisir."
Le papa de Louka se rappelle des moments douloureux qu’il a subi plus jeune, dès l’âge de ses quatre ans, lorsque son père l'obligeait à rester plusieurs heures devant son piano :
"J’étais destiné à être pianiste classique. Mais ça ne me plaisait pas du tout d’être ainsi l’esclave de mon père et de la création des autres. La police est souvent venue à la maison, 24, rue Oberkampf, tellement je hurlais de douleur. Mon père me frappait notamment avec sa ceinture. Et si possible du côté de la boucle. Avec les lois actuelles […], il aurait fini en prison et ne m’aurait pas gâché toute mon enfance !"
Mais aujourd’hui, l'interprète de "Goodbye Marylou" a décidé de pardonner son père. Une décision qui peut paraître surprenante, mais pas pour le chanteur qui veut vivre en paix :
"La façon dont il m'a élevé n'est pas géniale, parce que c'était physiquement très dur. Il était brutal, très très brutal. Je pense qu'il avait un manque de confiance en lui. Je lui ai pardonné. Vraiment. Profondément."
Michel Polnareff veut laisser partir tous ses démons et prendre sa revanche sur cette vie qui n’a pas toujours été facile. Et le moins que l'on puisse dire c’est qu’il y arrive, comme le prouve son album "Polnareff chante Polnareff" qui a séduit tous ses fans.
