Gérard Lenorman : confessions chocs

Ses difficultés ont forgé sa formidable personnalité.

La vie est souvent faite d'épisodes majeurs qui entraînent la personne qui les vit dans telle ou telle direction. Si Gérard Lenorman chante "La Ballade des gens heureux", force est de constater que son parcours n'a pas été bordé de tulipes. Récemment, il est revenu sur deux événements de sa vie qui l'ont forgé et ont fait de lui l'homme et l'artiste qu'il est aujourd'hui. Invité de l'émission "C à vous", il s'est allé à de douloureuses confessions.

Alors qu'il sort un nouvel album, "Le goût du bonheur", Gérard Lenorman a expliqué pourquoi il l'a toujours eu. Cela vient de son enfance où il n'était pas un enfant désiré par sa mère alors âgée de 16 ans.

"Ce n'est pas une question d’âge. Mais surtout de psychologie, d’amour… J’étais une chose à détester, c’est dommage. On se demande pourquoi… Il y a un moment où ça ne s'arrête pas. Puis, une fois que c’était fini, c’était fini… Quand je suis parti, je suis parti vraiment. J’ai fait ma vie et je n’ai plus du tout pensé à cela. Parce que ça ne sert à rien. Les boulets, c’est trop lourd. Trop c’est trop, puis je me suis envolé",

Dans son dernier disque, on trouve la chanson "Maman", un mot qu'il n'a pourtant jamais prononcé pour parler de la sienne. Evidemment, l'amour qu'il n'a pas trouvé chez sa mère, il a trouvé ailleurs mais ce début de vie a certainement fait de lui, la personne solaire qu'il a toujours été.

Un autre événement a également façonné sa personnalité. En 1963, il est victime d'un grave accident la route et aurait pu y laisser la vie et pourtant il le considère comme un événement fondateur et n'hésite pas à dire : "Ma vie a commencé à partir de cet accident !"  Car, immobilisé pendant plus d'un an avec des blessures au bras, au poumon et au visage, le jeune homme a pu ainsi se consacrer pleinement à sa passion : l'écriture et lancer ainsi sa carrière.

En partageant ces tristes souvenirs avec nous, Gérard Lenorman nous donne ainsi une vraie belle leçon de vie : il y a toujours du positif à retirer du négatif.