Chimène Badi a été victime de harcèlement !

Des mots durs à accepter !

Chimène Badi a fait son retour avec une nouvelle chanson intitulée "Si je te dis" en compagnie de son ancien protégé de "The Voice Belgique" : Antoine Delie ! Un morceau touchant sur le harcèlement inspiré par les traumatismes vécus par la chanteuse durant sa carrière. Lors d’une interview accordée à nos confrères de Pure Charts, elle explique :

"C'est vrai, ''Si je le dis'' raconte une grande part de ma vie. Il y avait pour chacun d'entre nous des phrases qui nous parlaient particulièrement. Ce texte, on sait de quoi il parle, on le vit quand on le chante."

Elle poursuit :

"Répondre, c'est gaspiller de l'énergie inutilement. Si ces gens ont le temps de venir poster leur haine, c'est qu'ils ne méritent pas qu'on leur accorde de l'attention. (...) Les critiques ont toujours existé, c'est juste qu'aujourd'hui les réseaux sociaux donnent à ces gens-là une parole. J'espère que c'est une minorité. Je ne veux pas vivre dans ce monde-là. Je vais me permettre de croire qu'il y a des gens plus intelligents parce que souvent, les commentaires désobligeants reflètent de la bêtise, rien d'autre."

Aujourd’hui, Chimène Badi a appris à faire face aux critiques et à s’épanouir dans tout ce qu’elle entreprend :

"Je sais que j'ai été bien entourée, j'ai eu la chance d'avoir ma famille, mes proches et mes amis à mes côtés qui m'ont aidée. On passe par des moments pas simples, ça peut être très long, très compliqué... Jusqu'au jour où on embrasse cette vraie liberté : celle de ne plus se soucier du regard ou du jugement des autres. Quand ça s'installe en vous, les critiques glissent sur vous. Les coups, c'est comme dans la chanson de Johnny : on les encaisse et ça forge."

Une vraie force de caractère comme elle le raconte très bien :

"Très sincèrement, depuis que j'ai appris à me détacher de tout ce que peut englober le fait d'être quelqu'un de connu, je me sens beaucoup mieux. Je fais les choses avec authenticité, par envie et par amour, loin de tout jugement parce que ça peut être destructeur. Il ne faut rien attendre. Ce métier, on le fait pour donner, on se nourrit du sourire des gens. Je me gère toute seule depuis quelque temps, je fais mes choix artistiques, je fais ce que je veux, je mène ma vie d'artiste à la cool. Et ça fait du bien !"