A l'occasion de la sortie de son nouvel album "Terrien", Julien Clerc s'est confié auprès de nos confrères du Parisien lundi 15 février. Si dernièrement il évoquait sa vie personnelle et les sacrifices qu'il s'était imposé au regard de la crise sanitaire actuelle, il semble avoir quelque peu revu sa copie : "Je viens de revoir mon fils de 23 ans, que je n'avais pas vu depuis longtemps", révèle le chanteur avant de préciser qu'il a tout de même scrupuleusement respecté les gestes barrières : "J'ai gardé mon masque et mes distances". Il a néanmoins continué à adresser son soutien aux jeunes : "C'est affreux pour cette génération de ne pas pouvoir sortir, voir des potes... C'est moins dur pour nous", confesse le chanteur de 73 ans. Conscient des difficultés ressenties par la jeunesse, il a fait preuve de compréhension à l'égard de sa progéniture : "Je comprends que ça l'emmerde de faire gaffe".
Nostalgique de sa vie à Londres
L'entretien a également été le moyen pour l'ancien coach de "The Voice" de revenir sur sa vie londonienne. Un quotidien, notamment bouleversé par la pandémie : "Quand quelque chose de grave arrive, on a envie de se rapprocher de chez soi. Et puis avec le Brexit, les allers-retours avec l'Angleterre sont moins faciles. Pour nous qui avons passé cinq ans dans l'Eurostar pour notre travail, il était plus sage de rentrer. Londres fut une expérience très agréable. Notre fils est bilingue. Et je lis les auteurs anglo-saxons dans leur langue. On est beaucoup sortis aux spectacles, on s'est fait de très bons amis. J'ai aimé la gaieté des Anglais, même dans les moments difficiles, et leur courtoisie."
