Bénabar a 50 ans ! Et bien qu'on ne puisse pas croire qu'il est déjà atteint cet âge, il est plus désormais plus serein et apaisé : "Je suis en tout cas différent, moins fragile. Les enfants grandissent et cela ne me pose pas de problèmes de vieillir". Une maturité qui l'a pourtant installé, sur le plan professionnel, dans une forme d'habitude et de routine : "Après 25 ans de carrière, j'étais face à l'écueil de la facilité, de la répétition. En deux heures, je peux descendre une chanson. Mais je devais sortir de ma zone de confort", raconte-t-il à nos confrères du Parisien. De son propre aveu, la créativité de l'artiste a été mise à mal avec les années :"Je me suis dit, 'Si je continue comme ça, je vais être dans la merde dans cinq ans, je vais refaire le même album'."
Même si l'interprète de "Tous les divorcés" a passé plus de la moitié de sa vie à chanter, il a eu l'humilité de demander de l'aide et de s'entourer pour se renouveler. Avec son manager Sébastien Farran, ils ont choisi de faire appel à Bertrand Lamblot, directeur artistique et à Pierre-Yves Lebert, auteur pour élaborer "Indocile heureux", le neuvième album studio de celui qui a récemment été l'invité de Sophie Davant sur M Radio. Et si ces trois noms ne parlent pas forcément au grand public, ce sont des pointures puisqu'ils ont notamment collaboré avec Johnny Hallyday. La rencontre avec son nouvel impresario a donc été une véritable renaissance pour l'artiste et entre les deux hommes, le courant est passé tout de suite : "Ça a marché entre nous car on a le même âge, on arrive à un moment de nos carrières où on a fait des gros trucs, pris des claques, cela permet d'avoir un rapport direct", confie Bénabar.