Depuis hier soir, les téléspectateurs français ont pu retrouver Isabelle Nanty sur le petit écran à l’occasion de la diffusion inédite de la saison 2 de « Munch ». Et l’avocate a fait carton plein sur TF1 avec près de 5 millions de personnes devant leur poste de télévision. L’actrice de 56 ans confie être heureuse et épanouie aussi bien dans son travail, que dans sa vie privée. Mais cela n’a pas toujours été le cas.
En effet, il y a un peu plus de 20 ans, Isabelle Nanty a dû affronter une terrible épreuve. Alors qu’elle venait d’avoir 30 as, son médecin lui a appris qu’elle ne pourrait pas avoir d’enfants. Elle avait confié dans le magazine « Gala » : « Parce que je suis une enfant distilbène. Je réunis d’ailleurs tous les “dys” : dyslexique, dyspraxique, dyscalculique ». Une terrible désillusion pour l’actrice qui dénonce une erreur pharmaceutique à l’époque où sa mère est tombée enceinte.
Cette incapacité à pouvoir donner la vie viendrait d’un médicament prescrit pour éviter les fausses couches. S’il est maintenant interdit en France depuis 1977, il a engendré des anomalies génitales, la stérilité et des cancers chez les bébés exposés. On peut estimer aujourd’hui que 80 000 filles et garçons ont été touché in utero entre 1950 et 1976.
Mais Isabelle Nanty a pris sa revanche sur la vie et elle a décidé d’adopter. En 2004 elle accueille dans son foyer monoparental la petite Talluah née deux ans auparavant et originaire de Chine. Cependant elle a longtemps été déstabilisé par l’idée d’adopter : « J’ai toujours trouvé que ma persévérance à vouloir être mère était obscène vis-à-vis du destin de l’enfant qui allait venir faire mon bonheur (…) C’est un truc très bizarre à vivre que de se dire que parce que quelqu’un va vivre ce drame vous allez vivre le bonheur d’être parent ». Aujourd’hui les deux femmes sont heureuses et épanouies. Tout va bien dans le meilleur des mondes.