A l’occasion de la sortie du « L’Empereur de Paris » prévu pour le 19 décembre, Vincent Cassel a livré une interview où il se met à nu. Il a notamment évoqué une partie sombre de sa vie. En effet, l’acteur de 51 ans a confié avoir déjà consommé des drogues récréatives. Et plus particulièrement, l’ayahuasca, un puissant produit hallucinogène : « Tu es réveillé mais la moindre oscillation de tes pensées ouvre la porte à des visions. C'est complètement flippant, pas du tout rigolo ».
Vincent Cassel avait essayé cette drogue lorsqu’il travaillait sur l’adaptation de « Blueberry ». Ce sont même des chamans qu’ils l’ont initié, mais une chose est sûre, il ne veut plus recommencer : « Mais depuis, non, je ne l'ai pas refait. Et l'idée de recommencer me fait même peur (…) Ce n’est pas la drogue pour aller faire la fête ». Il va plus loin dans les confidences : « C'est en prenant des acides que, pour la première fois, j'ai regardé mon père en me demandant : 'Mais qu'est-ce qu'il est en train de me raconter ? ».
Un souvenir impérissable qui lui laisse un goût amer. En effet, depuis le décès de son père en 2007, l’acteur ne souhaite plus évoquer les souvenirs avec son père. C’est pour lui avec une grande nostalgie qu’il revient sur les derniers moments de sa vie : « Mon père devait jouer dans Mesrine mais il est mort pendant le tournage. Il devait interpréter mon père, donc celui de mon personnage, atteint d'un cancer, tu imagines ? Je lui ai dit : 'Tu te sens capable de jouer ça ?' Il m'a répondu : 'Et comment !' Il pouvait être beaucoup plus cynique que les gens l'imaginent ». Des souvenirs touchants qui ne laissent personne indifférent.