Jean-Luc Delarue : le jour où tout a basculé

Vincent Meslet va sortir un livre sur l’animateur décédé.

Voila maintenant 6 ans que le célèbre animateur Jean-Luc Delarue succombait d’un cancer de l’estomac. Cette icône de la télévision Française avait animé « ça se dispute » ou encore « Toute une histoire ». Mais derrière tout ce succès, l’animateur cachait de sombres histoires. En effet, Jean-Luc Delarue était très fragile suite à ces addictions à la drogue, à l’alcool et au sexe. Vincent Meslet, l’ex-directeur de France2 a souhaité lui rendre hommage à sa manière en sortant un livre intitulé : « Jean-Luc Delarue, la star qui ne s'aimait pas ». Cet ouvrage paraitra le 19 septembre prochain aux éditions Fayard.

Pour l’occasion, le magazine l’OBS a choisi de publier quelques passages : « Lorsque Delarue sort du studio commence la lente et pénible redescente. (…) Les caméras ne sont plus là pour le protéger. L'alcool et le shit, et plus tard la cocaïne, ne sont plus des antidotes. Une nuit, vers 3 heures, il rentre chez lui avec Elsa (sa fiancée, ndlr) et son demi-frère. Il conduit la belle Safrane achetée par Réservoir Prod (sa boîte de production, ndlr). Il passe par les voies sur berges, non loin du pont où la princesse Diana trouvera la mort en 1997. Il pousse la musique à fond (…) puis se tourne vers Elsa : 'On sera mieux là-haut tous ensemble, non ?' Il accélère, tout le monde crie dans l'habitacle, la voiture finit par se fracasser contre un poteau de la bretelle de sortie avant de faire trois tonneaux. »

La mère du défunt a vivement réagi sur le plateau de Touche pas à mon poste : « Quel intérêt de mettre sans arrêt la part d'ombre en valeur ? À quoi ça sert ? À faire vendre ? C'est complètement contraire à l'idée que mon fils nous a donné de la réalité humaine. On parle d'un homme qui était sous coc et sous alcool dans les cinq dernières années de sa vie. Ce n’est pas le vrai Jean-Luc, c'est un Jean-Luc abîmé par la notoriété, par l'argent, par la vitesse, par plein de trucs. La plus belle réponse, c'est le silence. »