Affaire Intervilles : Olivier Chiabodo s’exprime dans TPMP

Menaces, licenciement, il donne sa version des faits

Après des années passées au cœur d’une polémique, l’ancien animateur d’Intervilles, Olivier Chiabodo, accuse les dirigeants de TF1 de manipulation et menaces.

Hier, sur le plateau de TPMP, Il a décidé de sortir de son silence et faire un point sur cette affaire houleuse.

Le début de cette affaire remonte à 1997 lorsque le Canard enchaîné dévoile une tricherie dans Intervilles. Olivier Chiabodo aurait orienté l’une des équipes pour que cette dernière gagne. Suite à ces révélations, l’animateur est licencié : « Je suis licencié immédiatement (...) j'attaque (...) Moi, je gagne aux prudhommes, je décide, malgré avoir gagné, de faire appel parce que je trouvais que c'était injuste ce qu'on m'avait octroyé, et c'est là où TF1 me demande - et le groupe Bouygues - de signer un accord de confidentialité entre TF1, Gérard Louvin et moi-même", a-t-il expliqué.

L’affaire aurait pu s’arrêter là mais coup de théâtre, le producteur Gérard Louvin, décide d’en parler des années plus tard, sur le plateau de TPMP : « Ici, sur ce plateau, cet accord a été détruit. Au moment de l'affaire Cahuzac, on ne sait pas pourquoi, Gérard Louvin, sur ce plateau, a pris la parole en comparant l'affaire Cahuzac à l'affaire Chiabodo. À partir de ce moment-là, cet accord de confidentialité a été cassé par une des parties, et comme un fait exprès, à partir de ce moment-là on continue à me re-menacer... », détaille Olivier Chiabodo.

Une enquête préliminaire a été ouverte, l’ancien animateur n’a donc pas pu en dire trop. Il a tout de même tenu à confirmer que Gérard Louvin faisait bien partie de ceux qui l’avaient menacé. Ce dernier, contacté par Jean-Michel Maire, s’est défendu : « Il me dit qu'il dément formellement, qu'il ne vous a pas eu ni au téléphone ni de visu depuis huit ans et que jamais il ne vous a menacé de quoi que ce soit. Cette affaire le faisait plutôt rire au début et maintenant, il envisage de porter plainte pour diffamation contre tous ceux qui relayent cette information », a expliqué Jean-Michel Maire. L’affaire ne va pas se terminer de si tôt…