Cela fait 20 ans qu’Olivier Chiabodo a été accusé de tricherie lors des jeux d’Intervilles (TF1). Il a décidé hier de lever le voile sur ce qui est, pour lui, une injustice.
Pour rappel, en 1997, les villes du Puy-du-Fou (Vendée) et d’Ancenis (Loire-Atlantique) s’affrontaient. Lors s’un quizz, l’animateur fait un signe discret de la main pour indiquer la bonne réponse à la première équipe. Olivier Chiabodo avait à l’époque nié la triche et avait été licencié par TF1. Il fut par la suite réintégré en 2006 et aurait, selon lui, signé un accord de confidentialité avec la chaîne.
Lors d’une interview au Parisien – Aujourd’hui en France, Olivier Chiabodo révèle qu’il ne faisait qu’obéir à son producteur. Selon lui, la triche était courante à l’époque dans cette émission. Il rappelle que c’était un « spectacle et non pas un jeu de télévision », qu’il fallait donc conserver du suspense. Il confirme même que l’ex-producteur d’Intervilles, Gérard Louvin, aurait avoué que l’émission était truquée dans le livre Le Jackpot des jeux télé, de François Viot.
Mais Olivier Chiabodo va plus loin. Il accuse Gérard Louvin de l’avoir menacé de mort pour l’obliger à garder le silence. « Tu sais, les camions roulent vite dans Paris. En scooter, il faut faire très attention. » Il a d’ailleurs porté plainte pour harcèlement contre X le 20 septembre dernier.
L’ex-présentateur s’est exprimé sur France 5 hier, dont voici un extrait.
