Du nouveau dans l'affaire entre Laeticia Hallyday et Sébastien Farran. Pendant plus de cinq ans, le manager a orchestré le retour en grâce du chanteur : albums, tournées, projets internationaux... la complicité entre les deux semblait alors sans faille. Mais après la mort du Taulier, le lien se brise brutalement. En 2019, Farran annonce la fin de leur collaboration dans un communiqué qui surprend tout le monde. Ce message, alors perçu comme une simple rupture professionnelle, deviendra finalement le point de départ d’un affrontement juridique qui dure encore aujourd’hui. Et dont les conséquences commencent seulement à éclater au grand jour.
Le cœur du conflit se situe dans la gestion des sociétés liées à Johnny Hallyday, notamment Bornrocker et Rush Management, chacune revendiquant des sommes liées aux années 2018 et 2019. Factures impayées, contrats interprétés différemment, clauses contestées... Les versions s’opposent, les décisions de justice aussi. Les juges donnent un temps raison à Farran, avant que la cour d'appel n'inverse complètement le verdict ! Pour l’ancien manager, le choc est immense : selon lui, certains documents comptables ne lui auraient jamais été fournis, rendant impossible une lecture claire des finances. Déterminé, il se pourvoit en cassation, mais sa demande est rejetée en novembre 2024, laissant toujours planer le doute sur les montants réellement dus ou perçus.
Comme si ce bras de fer ne suffisait pas, un autre coup dur tombe : Sébastien Farran est placé en faillite personnelle pour cinq ans, décision prononcée en juin 2024 par le tribunal de commerce de Paris. Une sanction lourde, liée à la liquidation de sa première société, Lickshot, dont le passif dépasse 1,5 million d’euros. Il lui est désormais interdit de diriger ou représenter une entreprise, un séisme pour celui qui se retrouve au cœur même d’un dossier financier complexe. Le tribunal lui reproche notamment d’avoir cédé le contrat de gestion de Johnny pour un montant jugé bien trop faible. Farran, lui, assure qu’il n’a appris cette décision que récemment et qu’un appel est en cours. Un énième rebondissement dans une affaire où rien ne semble près de s’apaiser.
