Une première prise de position publique
En juillet 2024, le fondateur de l'ONG Sea Sheperd et grand défenseur des océans Paul Watson était arrêté au Groenland alors qu'il s'apprêtait à intercepter un baleinier japonais. Un geste qui avait suscité une grande vague d'émotion dans le monde entier, et notamment parmi les artistes, à l'image de Joe Duplantier, le chanteur de Gojira, Nagui, ou encore le groupe Shaka Pong.
Cette fois-ci, c'est au tour de Florent Pagny de s'indigner. Celui qu'on a revu vendredi dernier dans un documentaire sur la bande-son des années 90 s'engage au nom de l'activiste Paul Watson, et participe à un projet musical collectif pour demander sa libération. Un fait plutôt rare pour le chanteur de 62 ans, quand on sait qu'il donne rarement ses opinions publiquement, comme il l'expliquait à nos confrères du Parisien.
"Je m’engage rarement, parce que je ne suis pas un militant, je ne fais pas de politique. (...) Ce mec-là, il se bat depuis les années 1970 pour défendre les baleines. Si on ne fait rien pour lui, l’humanité va avoir des problèmes" - Florent Pagny
Un amour pour la faune
Si Florent Pagny a cette fois-ci décidé de s'engager personellement, c'est parce qu'il considère que c'est pour une bonne cause.
"Si, avec ma petite voix, je peux être utile, je le fais. (...) La cause est bonne, le mec est dans un traquenard" - Florent Pagny
Un engagement, qu'il justifie aussi pour son amour de la nature, des animaux, et notamment des baleines, qu'il a la chance d'observer depuis sa maison au large de la Patagonie.
"C’est à 250 km de chez nous, à Puerto Madryn. Entre les jets et les nageoires, je me suis déjà retrouvé à compter 60 baleines autour de moi. Magique ! (...) Franchement, j’ai le même ressenti quand on met une balle dans une biche, un animal pacifique" - Florent Pagny
Aux commandes de ce nouveau projet musical ? Francis Lalanne, très engagé pour la cause, à tel point qu'il s'est lui-même rendu au Groenland pour apporter son soutien au défenseur des océans. Ce dernier aurait donc composé les paroles de la chanson, avec une version en japonais pour sensibiliser le public local. D'autres artistes ont accepté de participer au projet, comme Cali, David Hallyday, qui est récemment venu dans nos studios, ou encore Véronique Sanson. L'objectif ? Ecrire un titre collectif pour sensibiliser les auditeurs, à l'image de "We Are the World".